L'actualité mondiale Un regard humain

Kofi Annan souligne le rôle indispensable de l'ONU dans la lutte contre le terrorisme

Kofi Annan souligne le rôle indispensable de l'ONU dans la lutte contre le terrorisme

Kofi Annan au Conseil de sécurité
Les Nations Unies ont un rôle indispensable dans la définition du cadre juridique et organisationnel de la campagne internationale contre le terrorisme, mais cette campagne ne doit jamais se dérouler au mépris du respect de la primauté du droit par les Etats Membres. C'est ce qu'a affirmé ce matin le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, à l'ouverture d'une séance du Conseil de sécurité consacrée à la lutte contre le terrorisme.

Les Nations Unies ont un rôle indispensable dans la définition du cadre juridique et organisationnel de la campagne internationale contre le terrorisme, mais cette campagne ne doit jamais se dérouler au mépris du respect de la primauté du droit par les Etats Membres. C'est ce qu'a affirmé ce matin le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, à l'ouverture d'une séance du Conseil de sécurité consacrée à la lutte contre le terrorisme.

"Sacrifier le respect des libertés ou droits individuels équivaudrait à concéder aux terroristes une victoire que leurs actions ne pourraient jamais leur apporter", a dit M. Annan.

Le secrétaire général a estimé par ailleurs que si le terrorisme est inexcusable, les plaintes justifiées des peuples doivent également être entendues. "Nous devons trouver d'urgence des solutions aux causes de certaines injustices de manière à ce que quelques individus mal intentionnés ne s'en servent comme justification", a-t-il ajouté. "Nous devons agir avec détermination pour résoudre les différends politiques et les conflits qui servent de prétexte à certains, et leur offrent la latitude d'alimenter le mécontentement et les actes terroristes", a ajouté le secrétaire général.

Réunie au niveau ministériel à l'initiative de la France, qui préside le Conseil de sécurité en janvier, la séance s'est déroulée sous la présidence du Ministre français des affaires étrangères, Dominique de Villepin. Treize des 15 chefs de la diplomatie des pays membres du Conseil devaient intervenir dans le débat. Seuls la Syrie et le Chili étaient représentés par leurs chefs de délégation.

La réunion d'aujourd'hui a eu pour objet d'examiner, entre autres, les activités du Comité anti-terrorisme établi au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, et d'adopter de nouvelles normes destinées à améliorer la coopération anti-terroriste sur le plan international.