Le Conseil de sécurité améliore le dispositif des sanctions contre Al-Qaida

En 1999, en effet, le Conseil avait pris un certain nombre de mesures à l'encontre de ces personnes et entités demandant, notamment, le gel de toutes les ressources financières des taliban, d'Ousama bin Laden et de ses associés, un embargo sur les armes à leur destination, ainsi que l'interdiction de leurs déplacements. Le Conseil avait agi au lendemain de l'inculpation d'Ousama bin Laden pour les bombardements de 1998 des ambassades américaines de Nairobi et de Dar-es-Salaam.
Le texte adopté aujourd'hui souligne la nécessité d'intensifier la coopération entre les Etats dans ce domaine et de multiplier les échanges d'informations entre le Comité des sanctions et le Comité anti-terrorisme du Conseil de sécurité, établi en 2001 au lendemain des attentats terroristes du 11 septembre aux Etats-Unis.
En outre, le Conseil prie le secrétaire général de renommer cinq experts chargés de suivre au cours des 12 prochains mois l'application effective des mesures adoptées aujourd'hui.