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Chypre : le Conseil proroge la force de maintien de la paix

Chypre : le Conseil proroge la force de maintien de la paix

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Le Conseil de sécurité a adopté aujourd'hui à l'unanimité la résolution 1687 portant prorogation, jusqu'au 15 décembre 2006, du mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre.

Le Conseil de sécurité a adopté aujourd'hui à l'unanimité la résolution 1687 (2006) portant prorogation, jusqu'au 15 décembre 2006, du mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre.

Dans le préambule de la résolution 1687, le Conseil note que « le gouvernement chypriote convient qu'en raison de la situation dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force au-delà du 15 juin 2006 ».

Déplorant qu'il subsiste un trop large écart entre les discours et les actes pour permettre au Secrétaire général de reprendre pleinement sa mission de bons offices, le Conseil engage à « rogresser vers la reprise des négociations en vue d'un règlement global ».

Il se félicite de ce que « la proposition tendant à la mise en place d'un mécanisme de discussions bicommunautaires au niveau technique ait été acceptée et encourage, dans le dispositif du texte, une participation active à ces discussions sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général auquel il exprime son plein appui ».

Le Conseil se félicite de ce que « es deux dirigeants chypriote grec et chypriote turc aient convenu de se rencontrer à l'occasion de la prise de fonctions du troisième membre du Comité des personnes disparues ».

« La présence de la Force des Nations Unies demeure impérative compte tenu de la présence continue de 40 000 soldats turcs dans l'île et de la menace qu'elle représente pour la paix et la sécurité internationales » a estimé le représentant de la Grèce, Adamantios Vassilakis, en commentant la résolution.

À la veille de l'arrivée dans la région du Secrétaire général adjoint aux affaires politiques qui tentera d'évaluer les perspectives de la pleine reprise de la mission de bons offices du Secrétaire général, le représentant a regretté que la résolution n'envoie pas un message suffisamment clair et fort sur l'ampleur et les objectifs des efforts de l'ONU en faveur d'un règlement juste et durable du problème de Chypre.

C'est la raison pour laquelle, a-t-il dit, la Grèce a insisté que pour le paragraphe 6 du préambule soit clarifié et qu'il stipule sans équivoque que les négociations doivent avoir lieu entre les deux communautés.