Préoccupation de l'ONU face aux conditions difficiles des réfugiés palestiniens de Syrie, aujourd'hui au Liban
Les familles palestiniennes installées dans le camp de réfugiés d'Ein El Hilweh à Saïda ont fui le conflit en Syrie, lequel a causé le déplacement de millions de personnes depuis le début du conflit qui oppose les forces gouvernementales à des groupes d'opposition armés en mars 2011.
Au cours d'une mission effectuée le 11 juillet, M. Watkins, Mme Zerrougui et Mme Dismorr ont rencontré des Palestiniens qui vivent actuellement dans un logement temporaire et collectif.
« Les familles, qui souhaitent la fin immédiate des violences en Syrie et un retour rapide dans leurs foyers, ont témoigné des conditions difficiles au Liban, du coût élevé de la vie et du traumatisme de la guerre et des déplacements », a expliqué L'UNRWA dans un communiqué de presse.
Les responsables onusiens ont également rencontré des enfants réfugiés palestiniens de Syrie qui sont inscrits dans les écoles de l'UNRWA, ainsi que des représentants de plusieurs ONG et comités populaires palestiniens.
Mme Dismorr a expliqué que, malgré le manque de fonds, l'UNRWA s'efforce de répondre aux besoins des 71.000 réfugiés palestiniens de Syrie actuellement au Liban, notamment pour ce qui concerne le logement, l'alimentation, l'eau, les services de santé et l'éducation.
« Le conflit en Syrie constitue l'un des plus grands défis d'aide humanitaire pour les réfugiés palestiniens de l'UNRWA depuis la création de l'agence en 1949 », a affirmé Mme Dismorr.
Le 7 Juin, l'UNRWA a lancé un appel de fonds à hauteur de 65 millions de dollars pour couvrir les besoins des réfugiés palestiniens de Syrie pour l'année 2013. À ce jour, l'agence a reçu un peu plus de 25 millions de dollars, des promesses de dons d'un montant de 3 millions de dollars supplémentaires ayant été en outre formulées.
« Nous sommes engagés à fournir les services essentiels aux réfugiés qui ont trouvé un abri au Liban », a déclaré Mme Dismorr, réitérant en conclusion que les familles de réfugiés souhaitaient une fin rapide de la violence en Syrie.