Dépression, repli sur soi, agressivité. Autant de symptômes du traumatisme collectif subi par toute une génération d’enfants à Gaza. Après deux ans d’une guerre impitoyable, un nouveau rapport des agences onusiennes chargées de la protection de l’enfance révèle l’ampleur des séquelles psychologiques.
Lundi marque un mois jour pour jour depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza. Dans l’enclave meurtrie, les familles regagnent au compte-gouttes leurs quartiers dévastés, lorsque les conditions le permettent. Mais l’aide humanitaire demeure entravée par la bureaucratie, les restrictions israéliennes et une insécurité persistante.
Alors que les agences des Nations Unies s’apprêtent à lancer une vaste campagne de vaccination pour 44 000 enfants dans la bande de Gaza, un nouveau rapport révèle qu’un enfant sur cinq n’a pas reçu les vaccins de base après deux années de guerre.
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Présentation : Cristina Silveiro
La direction du Hamas a annoncé, vendredi soir, être disposée à libérer les derniers otages israéliens encore en captivité, dans le cadre d’un plan de paix pour Gaza proposé par le président américain, Donald Trump.
Par écran interposé, les mots ne perdent rien de leur force. Privé de visa pour participer en personne au grand rassemblement annuel des chefs d’État à New York, le président palestinien a accusé Israël, dans un message vidéo diffusé jeudi à l’Assemblée générale de l’ONU, d’être responsable d’« un des chapitres les plus atroces » de l'histoire humaine.
Quand l’ordre d’évacuation est tombé, Ghazal n’avait plus aucun moyen de fuir. Deux jours plus tôt, cette Palestinienne de 14 ans, atteinte de paralysie cérébrale, avait perdu son fauteuil roulant, son déambulateur et sa botte orthopédique lors d’un raid israélien sur Beit Hanoun, sa ville natale du nord de Gaza.
À Gaza, la guerre ne connaît aucune trêve, pas plus que la famine qui se propage sur le territoire. Alors qu’Israël s'apprête à mettre à exécution son plan de conquête de la principale ville de l’enclave, l’ONU alerte sur un bilan humain qui s’aggrave de jour en jour.
Alors qu'Israël s'apprête à mettre à exécution son plan de prise de contrôle de la ville de Gaza, le Secrétaire général de l’ONU hausse le ton, jugeant qu’une telle opération entraînerait « inévitablement » des pertes humaines et des destructions supplémentaires.
