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Journée mondiale de la liberté de la presse: Ban Ki-moon appelle à la libération d&#39Alan Johnston

Journée mondiale de la liberté de la presse: Ban Ki-moon appelle à la libération d&#39Alan Johnston

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A l&#39occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée tous les ans le 3 mai, le Secrétaire général de l&#39ONU, Ban Ki-moon, a lancé un nouvel appel pour que le journaliste de la BBC Alan Johnston, kidnappé par des groupes palestiniens à Gaza, soit libéré « immédiatement, sain et sauf ».

A l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2007 célébrée tous les ans le 3 mai, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a lancé un nouvel appel pour que le journaliste de la BBC Alan Johnston, kidnappé par des groupes palestiniens à Gaza, soit libéré « immédiatement, sain et sauf ».

Ban Ki-moon s’exprimait aujourd’hui devant le Comité de l’information réuni à New York, en présence de la présidente de l’Assemblée générale, Sheikha Haya Rashed al-Khalifa (voir le compte-rendu de la réunion dans le communiqué de l’ONU).

« Tout récemment, j'ai suivi avec consternation l'enlèvement d'Alan Johnston, journaliste à la BBC. Les reportages qu'Alan Johnston a consacrés aux problèmes du Moyen-Orient et au conflit israélo-palestinien lui ont valu, à juste titre, le respect du monde entier. Son maintien en captivité ne sert aucune cause; bien au contraire, il est préjudiciable à toute cause. Je lance un nouvel appel pour qu'il soit libéré immédiatement sain et sauf », affirme le Secrétaire général dans un message publié aujourd'hui à New York.

« Les attaques contre la liberté de la presse sont des attaques contre le droit international, contre l'humanité, contre la liberté en général ? contre tout ce que l'Organisation des Nations Unies représente », a dit Ban Ki-moon.

Ce dernier a rajouté qu'une « presse libre, indépendante et à l'abri du danger est l'un des fondements mêmes de la démocratie et de la paix ».

De nos jours, un nombre croissant de personnes acquièrent des moyens qui leur permettent d'atteindre un large public et d'établir un contact avec les populations. Mais trop souvent, elles se heurtent à des adversaires qui tentent de restreindre, de rejeter ou d'empêcher la circulation des informations et des idées.

« Face à de telles menaces, l'Organisation des Nations Unies a pour mission de défendre stoïquement la liberté de la presse et les femmes et les hommes qui lui donnent une expression concrète par leur talent et leur dévouement », a dit le Secrétaire général.

« Au cours de l'année écoulée, plus de 150 professionnels des médias sont morts dans l'exercice de leur métier. D'autres membres de la presse ont été harcelés, blessés, détenus ou gardés en otage. Ces incidents se produisent non seulement sur le théâtre de conflits armés, mais aussi à l'occasion de reportages sur la corruption, la pauvreté et les abus de pouvoir », a déploré le Secrétaire général.