L'actualité mondiale Un regard humain

Le chef de l'ONU réitère son appel à un cessez-le-feu mondial, à l'occasion de la Journée internationale de la non-violence

Des colombes sont relâchées au siège des Nations Unies dans le cadre d'une cérémonie organisée à l'occasion de la Journée de la paix.
Photo : ONU/Mark Garten
Des colombes sont relâchées au siège des Nations Unies dans le cadre d'une cérémonie organisée à l'occasion de la Journée de la paix.

Le chef de l'ONU réitère son appel à un cessez-le-feu mondial, à l'occasion de la Journée internationale de la non-violence

Culture et éducation

Le Secrétaire général des Nations Unies a réitéré son appel à un cessez-le-feu mondial vendredi, lors de la commémoration de la Journée internationale de la non-violence, qui se déroule cette année dans l'ombre des impacts humains et socio-économiques dévastateurs résultant de la pandémie de coronavirus.

Dans un message, le Secrétaire général, António Guterres, a rappelé à tous leur devoir « spécial », celui de mettre fin aux combats et de se concentrer sur l'ennemi commun, la Covid-19.

« Il n'y a qu'un seul vainqueur des conflits pendant une pandémie : le virus lui-même », a déclaré M. Guterres.

« Lorsque la pandémie s'est installée, j'ai appelé à un cessez-le-feu mondial. Aujourd'hui, nous avons besoin d'un nouvel élan de la communauté internationale pour que cela devienne une réalité d'ici la fin de l'année », a-t-il ajouté.

Le moment est venu d'intensifier nos efforts - António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies

Les cessez-le-feu, a déclaré le Secrétaire général, soulageraient d'immenses souffrances, contribueraient à réduire le risque de famine et créeraient un espace pour des négociations en vue de la paix.

« Une profonde méfiance s'oppose à cela. Pourtant, je vois des raisons d'espérer.  Dans certains endroits, nous constatons un arrêt de la violence », a-t-il déclaré, notant que de nombreux États membres, des chefs religieux, des réseaux de la société civile et d'autres ont soutenu son appel.

« Le moment est venu d'intensifier nos efforts. Inspirons-nous de l'esprit de Gandhi et des principes durables de la Charte des Nations Unies », a ajouté M. Guterres.

Journée internationale de la non-violence

Le « pouvoir remarquable » de la non-violence et de la protestation pacifique

Dans son message, le Secrétaire général a également déclaré que la Journée internationale met en évidence le « pouvoir remarquable » de la non-violence et de la protestation pacifique.

« C'est un rappel opportun de s'efforcer de défendre les valeurs que Gandhi vivait : la promotion de la dignité, la protection égale de tous et la cohabitation pacifique des communautés », a-t-il déclaré.

L'Assemblée générale des Nations Unies, par une résolution de 2007, a désigné le 2 octobre comme la Journée internationale de la non-violence afin qu'elle coïncide avec l'anniversaire du Mahatma Gandhi, qui a dirigé le mouvement d'indépendance de l'Inde et a été le pionnier de la philosophie et de la stratégie de la non-violence.