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L'ONU s’active pour contrer les dégâts d'une marée noire à Maurice (OIM)

Le personnel et les experts de l'OIM évaluent l'impact de la marée noire au Bois des Amourettes, Grand Port à Maurice.
OIM
Le personnel et les experts de l'OIM évaluent l'impact de la marée noire au Bois des Amourettes, Grand Port à Maurice.

L'ONU s’active pour contrer les dégâts d'une marée noire à Maurice (OIM)

Aide humanitaire

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) s’active pour soutenir le gouvernement de Maurice dans sa réponse à la crise écologique causée par le déversement de plus de 1.000 tonnes de pétrole d'un navire japonais qui s'est échoué à 1,6 km au large des côtes le 25 juillet dernier. 

« La priorité immédiate est de stopper les fuites de pétrole et de nettoyer les zones touchées », a déclaré l’OIM dans un communiqué. 

Les dernières données satellites révèlent que la marée noire du MV Wakashio s'étend désormais sur 27 kilomètres carrés le long de la côte est de l'île Maurice, du parc marin de Blue Bay à l'île touristique de l'île aux Cerfs. 

Les impacts à long terme sur ces communautés vulnérables et leurs moyens de subsistance doivent également être évalués.

Le gouvernement de cette petite nation insulaire africaine d'environ 1,2 million d'habitants a déclaré l'état d'urgence le 7 août, le lendemain du jour où le navire a commencé à déverser du pétrole, ce qui a entraîné un appel à l'aide internationale. 

L'île Maurice dépend fortement de l’économie bleue, basée sur la mer et le tourisme, deux secteurs piliers de l'économie directement menacés par cette catastrophe écologique en cours. 

Le ministère de l'environnement signale que quelques 13 villages des environs touchés par la marée noire ont besoin d'une aide immédiate et à plus long terme.  

En tant que membre de l'équipe d'évaluation de l'impact socio-économique et environnemental dirigée par le Coordinateur résident des Nations Unies, l’OIM mobilise des ressources pour fournir un soutien technique et une expertise afin d'aider le gouvernement à atténuer les risques et les impacts de la crise écologique en cours sur les moyens de subsistance des populations et à relever les défis liés aux déplacements. 

« Bien que nous devions concentrer nos efforts sur la réponse immédiate, les impacts à long terme sur ces communautés vulnérables et leurs moyens de subsistance doivent également être évalués de manière critique », a déclaré la cheffe du bureau de l'OIM à Maurice et aux Seychelles, Céline Lemmel. 

« Les Nations Unies, la communauté internationale, les autorités locales, le secteur privé, les organisations de la société civile et les volontaires des communautés locales travaillent ensemble pour aider à contenir cette crise et à reconstruire plus fort ensemble », a-t-elle déclaré.