Deux millions de femmes et de filles pourraient subir des mutilations génitales féminines (MGF) au cours de la prochaine décennie, en plus des 4 millions déjà à risque chaque année, parce que la Covid-19 oblige les écoles à fermer et perturbe les programmes qui contribuent à protéger les filles contre ces pratiques néfastes.

C’est l’avertissement lancé par l’ONU, à l’occasion de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, le 6 février.

L’Organisation appelle à s’unir autour des stratégies éprouvées, les financer en conséquence et à agir. Elle signale qu’avec 2,4 milliards de dollars, soit 100 dollars par fille, le monde pourrait mettre fin aux MGF d’ici 2030.

Pour en savoir plus sur les défis que pose la Covid-19 face aux mutilations génitales féminines  et comment se porte la lutte contre cette pratique nefaste, Cristina Silveiro a joint Ramatou Touré, Spécialiste principale de la protection de l'enfance au bureau régional de l'UNICEF pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre.

(Interview :  Ramatou Touré, Spécialiste principale de la protection de l'enfance au bureau régional de l'UNICEF pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre; propos recueillis par Cristina Silveiro)