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De  #Goma à #Beni, dans le #NordKivu, plus de 50 tonnes de matériel  électoral ont été acheminées depuis le début de l'année à la demande de  la @cenirdc

RDC : Guterres souhaite aux Congolais la tenue d'élections pacifiques, transparentes et inclusives

@MONUSCO
De #Goma à #Beni, dans le #NordKivu, plus de 50 tonnes de matériel électoral ont été acheminées depuis le début de l'année à la demande de la @cenirdc

RDC : Guterres souhaite aux Congolais la tenue d'élections pacifiques, transparentes et inclusives

Paix et sécurité

À la veille des élections présidentielles, législatives, provinciales et municipales prévues ce mercredi 20 décembre en République démocratique du Congo, le chef de l’ONU a fait part la veille du vote du soutien de l’ONU au peuple congolais.

« Le Secrétaire général réaffirme le soutien continu des Nations Unies au peuple congolais, par l'intermédiaire de sa Représentante spéciale en République démocratique du Congo, et souhaite la tenue d'élections pacifiques, transparentes et inclusives qui consolideront les institutions démocratiques du pays et le mettront sur la voie de la prospérité économique », a indiqué mardi son porte-parole dans une déclaration.  

Un accès libre et sûr

« A cette fin, António Guterres appelle les autorités de la République démocratique du Congo, les leaders politiques, la société civile et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à s'assurer que tous les électeurs aient accès aux bureaux de vote et votent librement, sans crainte d'intimidation ou de persécution politique », a souligné Stephane Dujarric.  

Le Secrétaire général déplore les épisodes de violence enregistrés au cours de la campagne électorale et exhorte tous les acteurs politiques et leurs partisans à s'abstenir de toute action susceptible d'inciter davantage à la violence ou d'exacerber les discours de haine à l'encontre de certaines communautés ou de certains groupes et les attaques contre les femmes candidates. 

Pour un processus électoral apaisé 

Il encourage toutes les parties à faire preuve de retenue dans leurs propos et leurs actions.    

Des propos qui ont fait l’écho à ceux tenus par la Représentante de l’ONU pour la RDC Bintou Keita, qui, après avoir suivi « avec préoccupation » l’escalade de la violence, des actes de vandalisme et de destruction de matériel de campagne ainsi que les discours de haine qui ont émaillé la campagne électorale, a exhorté samedi les autorités à « diligenter des enquêtes et à engager des poursuites contre les auteurs de ces actes ».

« J’appelle les candidats et leurs militants à la retenue, à s’abstenir de l’usage de la violence et des groupes armés dans le cadre de la campagne électorale », a déclaré sur son compte X la cheffe de la MONUSCO.

« J’encourage les autorités à garantir le bon déroulement du processus et à prendre toutes les mesures préventives pour un processus électoral apaisé », a conclu Bintou Keita.

Renouvellement du mandat de la MONUSCO pour un an

De son côté, le Conseil de sécurité a prorogé, mardi, pour un an, jusqu’au 20 décembre 2024, le mandat de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO), tout en décidant d’initier son « retrait progressif, responsable et durable » du pays et de transférer progressivement les tâches qui lui incombe au gouvernement congolais.

En vertu de la résolution 2717 (2023), adoptée à l’unanimité de ses 15 membres, le Conseil a donc entériné un plan de retrait discuté à plusieurs reprises cette année. Le Conseil a décidé notamment que la MONUSCO retirera sa force de la province du Sud-Kivu d’ici à la fin avril 2024 et limitera son mandat aux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri de mai 2024 jusqu’à la fin de la période couverte par le mandat actuel.

La MONUSCO maintiendra, jusqu’au 30 juin 2024, un effectif maximum autorisé de 13.500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1.410 membres d’unités de police constituées. À partir du 1er juillet 2024, ces effectifs seront réduits à 11.500 militaires, 600 observateurs militaires et officiers d’état-major, 443 policiers et 1.270 membres d’unités de police constituées.

Enfin, le Conseil exige de tous les groupes armés qu’ils mettent immédiatement fin à toutes les formes de violence et aux autres activités déstabilisatrices, à l’exploitation et au commerce illégaux des ressources naturelles.  Il est exigé du M23 qu’il s’acquitte immédiatement et pleinement des engagements qu’il a pris concernant son retrait immédiat de toutes les zones occupées et son cantonnement.