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Liban : 11 morts à la suite de violences dans un camp de réfugiés palestiniens

Un camp de réfugiés palestiniens au Liban (photo d'archives).
UNRWA
Un camp de réfugiés palestiniens au Liban (photo d'archives).

Liban : 11 morts à la suite de violences dans un camp de réfugiés palestiniens

Migrants et réfugiés

Plus de deux jours de violence armée dans le camp de réfugiés palestiniens d'Ein El Hilweh, dans le sud du Liban, ont eu un impact sur les civils, y compris les enfants, a indiqué lundi une haute responsable de l'ONU dans le pays.

Onze personnes ont été tuées et quarante blessées, dont un membre du personnel de l'agence des Nations Unies qui aide les réfugiés palestiniens, l'UNRWA, a précisé Dorothee Klaus, la Directrice des affaires de l'UNRWA au Liban, citant les informations reçues.

Deux écoles gérées par l'agence ont été endommagées et plus de 2.000 personnes ont dû fuir pour se mettre à l'abri. 

L'UNRWA réagit

L'UNRWA, avec des volontaires, a ouvert ses écoles pour accueillir les familles déplacées et fournit une assistance humanitaire de base

« En réponse aux besoins urgents d'abris, l'UNRWA, avec des volontaires, a ouvert ses écoles pour accueillir les familles déplacées et fournit une assistance humanitaire de base », a déclaré Mme Klaus, ajoutant que tous les services de l'UNRWA dans le camp ont été temporairement suspendus en raison de la violence. 

L'UNRWA a appelé toutes les parties à revenir immédiatement au calme et à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils, y compris les enfants. Les acteurs armés sont priés de respecter tous les locaux et installations de l'agence conformément au droit international.

Camp d'Ein El Hilweh

Ein El Hilweh, le plus grand des 12 camps de réfugiés palestiniens au Liban, est situé au sud de la ville de Saïda. Ses habitants sont arrivés en 1948, principalement des villes palestiniennes de la côte. Le site accueille également un grand nombre de réfugiés palestiniens déplacés d'autres régions du Liban, en particulier de Tripoli, qui y ont trouvé refuge pendant la guerre civile libanaise et à la suite du conflit de Nahr el-Bared en 2007.

La sécurité et la gouvernance du camp relèvent de la responsabilité des comités populaires et des factions palestiniennes. Le camp est entouré d'un mur et l'accès des personnes et des matériaux de construction est contrôlé par les forces armées libanaises au moyen de points de contrôle.