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A Khartoum, début de pourparlers de paix entre gouvernement centrafricain et groupes armés

Le Secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, et le Commissaire de l’Union africaine à la paix et à la sécurité, Smail Chergui, lors d'une visite en République centrafricaine début janvier 2019.
ONU/MINUSCA
Le Secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, et le Commissaire de l’Union africaine à la paix et à la sécurité, Smail Chergui, lors d'une visite en République centrafricaine début janvier 2019.

A Khartoum, début de pourparlers de paix entre gouvernement centrafricain et groupes armés

Paix et sécurité

Les pourparlers de paix pour une sortie de crise en République centrafricaine ont débuté jeudi à Khartoum, au Soudan, sous l’égide de l’Union africaine et avec l’appui des Nations Unies.

« Je suis encouragé de voir présents des représentants des partis politiques, de l’Assemblée nationale, des femmes, des jeunes, de la plate-forme religieuse et des victimes », a dit sur Twitter le Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, qui avait fait le déplacement à Khartoum.

Le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), Smail Chergui, était également à Khartoum pour faciliter ce dialogue direct entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés en vue de conclure un accord durable de paix et de réconciliation.

« En ces moments cruciaux pour la République centrafricaine, vous avez autant que nous une obligation de résultat », a déclaré M. Chergui aux participants à l’ouverture officielle des pourparlers.

« Je voudrais une fois de plus vous assurer de l’entière mobilisation de la Commission de l’Union africaine pour accompagner les parties prenantes centrafricaines dans le règlement durable du conflit dévastateur » que ce pays traverse depuis trop longtemps, a-t-il ajouté.

A la veille du début des pourparlers, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, a souligné l’importance de ces discussions pour le pays.

« Ne pas aller à Khartoum, c'est se mettre au ban de l'histoire et ne pas contribuer à mettre fin à la violence », a-t-il dit. « Nous attendons que tous les acteurs aillent à Khartoum dans un esprit de compromis ».