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Yémen : l'ONU octroie 50 millions de dollars puisés dans son fonds d'urgence pour l'aide humanitaire

La Représentante de l'UNICEF au Yémen, Meritxell Relaño, avec un garçon souffrant de malnutrition dans un hôpital à Sanaa. Photo UNICEF
La Représentante de l'UNICEF au Yémen, Meritxell Relaño, avec un garçon souffrant de malnutrition dans un hôpital à Sanaa. Photo UNICEF

Yémen : l'ONU octroie 50 millions de dollars puisés dans son fonds d'urgence pour l'aide humanitaire

L'ONU a octroyé vendredi 50 millions de dollars puisés dans son Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) pour financer l'assistance humanitaire au Yémen, où 22 millions de personnes ont besoin d'une aide et plus de 8 millions sont au bord de la famine.

Cette somme a été approuvée par le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, Mark Lowcock, qui gère le CERF, a-t-il indiqué dans une déclaration à la presse.

« Cet argent aidera à sauver des vies », a-t-il dit.

« Le mois dernier, il y a eu des progrès avec l'ouverture des ports yéménites sur la mer Rouge aux navires commerciaux transportant du carburant et de la nourriture et avec la reprise des livraisons humanitaires par bateau et par avion. Cependant, je reste profondément préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire, une catastrophe aggravée par le récent regain des combats et des frappes aériennes », a-t-il ajouté.

Le chef de l'humanitaire de l'ONU estime que pour éviter une catastrophe humanitaire, il faut que les combats au sol et dans les airs diminuent ; que tous les ports restent ouverts sans interruption ; et que les bailleurs de fonds fournissent un financement plus généreux et plus rapide.

M. Lowcock a souhaité que l'argent octroyé par le CERF ce vendredi « encourage d'autres bailleurs de fonds à fournir un financement généreux et rapide pour la réponse coordonnée au Yémen ».

« Je réitère ce que j'ai dit au Conseil de sécurité : les Yéménites ont besoin que le conflit prenne fin pour pouvoir commencer à reconstruire leurs vies. Pour que cela se produise, les parties au conflit doivent cesser les hostilités et s'engager de manière significative avec l'ONU pour parvenir à un règlement politique durable », a conclu le Secrétaire général adjoint.