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Climat : l'ONU a reçu la lettre des Etats-Unis exprimant son intention de se retirer de l'Accord de Paris

Session plénière de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. 8 décembre 2015. Photo UNFCCC
Session plénière de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. 8 décembre 2015. Photo UNFCCC

Climat : l'ONU a reçu la lettre des Etats-Unis exprimant son intention de se retirer de l'Accord de Paris

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a reçu vendredi 4 août, en sa qualité de dépositaire de l'Accord de Paris sur le changement climatique, une communication de la Représentante permanente des États-Unis exprimant l'intention de son pays d'exercer son droit de se retirer de l'Accord de Paris, dès que l'accord le permet, à moins qu'il n'identifie des conditions appropriées pour y participer de nouveau, a dit son porte-parole.

« Le Secrétaire général se félicite de tout effort de la part des Etats-Unis visant à participer de nouveau à l'Accord de Paris », a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans une note aux correspondants.

En vertu de l'article 28 de l'Accord de Paris, une Partie peut se retirer à tout moment après trois ans à compter de la date d'entrée en vigueur de l'Accord pour cette Partie, et ce retrait prend effet à l'expiration d'un an à compter de la date de réception par le dépositaire de la notification de retrait. Les États-Unis ont accepté l'Accord de Paris le 3 septembre 2016 et l'Accord est entré en vigueur pour les États-Unis le 4 novembre 2016.

« Comme l'a déclaré le Secrétaire général dans une déclaration le 1er juin 2017, la décision des États-Unis de se retirer de l'Accord de Paris est une déception majeure pour les efforts mondiaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir la sécurité mondiale », a dit son porte-parole.

« Il est crucial que les États-Unis demeurent un chef de file sur le climat et le développement durable. Le changement climatique est en train d'avoir des répercussions », a-t-il ajouté, précisant que le chef de l'ONU attendait avec impatience de discuter avec le gouvernement américain et tous les autres acteurs aux États-Unis et dans le monde entier « de la construction d'un avenir durable pour nos enfants et les générations futures ».