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Trente ans après, les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl continuent de se faire sentir, rappelle l'ONU

Un hélicoptère s'approche de la centrale nucléaire de Tchernobyl pour vérifier les dommages causés au réacteur nucléaire en avril 1986. Photo ONU/AIEA
Un hélicoptère s'approche de la centrale nucléaire de Tchernobyl pour vérifier les dommages causés au réacteur nucléaire en avril 1986. Photo ONU/AIEA

Trente ans après, les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl continuent de se faire sentir, rappelle l'ONU

L'Organisation des Nations Unies (ONU) a commémoré mercredi la Journée internationale du souvenir de la catastrophe de Tchernobyl. Proclamée le 8 décembre 2016 par l'Assemblée générale des Nations Unies, la Journée a pour objectif de mieux faire connaître les conséquences à long terme de cette catastrophe nucléaire.

L'Organisation des Nations Unies (ONU) a commémoré mercredi la Journée internationale du souvenir de la catastrophe de Tchernobyl. Proclamée le 8 décembre 2016 par l'Assemblée générale des Nations Unies, la Journée a pour objectif de mieux faire connaître les conséquences à long terme de cette catastrophe nucléaire.

Le 26 avril 1986, les explosions survenues à la centrale de Tchernobyl ont eu des conséquences nationales et internationales d'une ampleur sans précédent en libérant massivement des matières radioactives dans l'atmosphère, notamment dans les vastes zones de l'ex-Union soviétique, aujourd'hui le Bélarus, la Fédération de Russie et l'Ukraine.

Constatant que les graves conséquences à long terme de la catastrophe de Tchernobyl et les besoins qui en découlent pour les communautés et les territoires touchés continuent, trente ans après, de se faire sentir, l'Assemblée générale invite tous les États Membres, les organismes des Nations Unies et autres organisations internationales concernés, ainsi que la société civile, à observer cette journée.

Une coopération internationale pour gérer l'après-catastrophe

Ce n'est qu'en 1990 que les autorités soviétiques ont reconnu la nécessité de faire appel à l'aide et à la coopération internationale pour gérer l'après-catastrophe. Au cours de la même année, consciente de la nécessité d'améliorer la coordination des efforts internationaux, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 45/190 destinée à s'attaquer de manière globale aux conséquences de l'accident et à les atténuer.

Une équipe spéciale inter-agence a été chargée de stimuler et de suivre les activités du système des Nations Unies dans ce domaine, tandis qu'un Fonds d'affectation spéciale pour Tchernobyl a été mis en place en 1991 et placé sous la direction du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Depuis 1986, la famille des Nations Unies et de grandes organisations non gouvernementales ont lancé plus de 230 différents projets de recherche et d'assistance dans les domaines de la santé, de la sûreté nucléaire, de la réhabilitation, de l'environnement, de la production d'aliments propres ou de la sensibilisation du public.

En 2002, l'ONU a annoncé un changement dans la stratégie de Tchernobyl et a mis l'accent sur une approche de développement à long terme. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et ses bureaux régionaux dans les trois pays les plus touchés ont pris les devants dans la mise en œuvre de ce programme. Pour fournir un appui aux programmes internationaux, nationaux et publics de développement durable dans ces territoires, l'ONU a lancé en 2009 le Réseau d'information et de recherche international de Tchernobyl.