L'actualité mondiale Un regard humain

Libye: le chef de la mission de l'ONU met en garde contre le risque d'un nouveau conflit

Le Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye, Martin Kobler. Photo ONU/Manuel Elías
Le Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye, Martin Kobler. Photo ONU/Manuel Elías

Libye: le chef de la mission de l'ONU met en garde contre le risque d'un nouveau conflit

Le Chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye, Martin Kobler, a exprimé mercredi sa préoccupation concernant les risques d'escalades et d'un nouveau conflit suite aux derniers développements dans le centre du pays.

Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Martin Kobler, a exprimé mercredi sa préoccupation concernant les risques d'escalades et d'un nouveau conflit suite aux derniers développements dans le centre du pays.

« J'exhorte toutes les parties à agir avec modération et à résoudre les problèmes par le dialogue pacifique », a déclaré dans un communiqué M. Kobler qui s'était déjà dit alarmé mardi par les tensions dans le sud du pays. « J'exhorte toutes les parties à agir avec retenue », at-il ajouté.

Le Représentant spécial a demandé à toutes les parties de travailler à la réconciliation locale et nationale et de s'abstenir de tout acte ou rhétorique susceptible d'embraser la situation.

Le chef de la MANUL a souligné la nécessité de redoubler d'efforts pour trouver des solutions aux problèmes politiques qui permettront la mise en œuvre intégrale de l'Accord politique libyen et a exprimé son ferme soutien à la lutte contre le terrorisme en Libye.

Signé en décembre 2015, l'Accord politique comporte quatre grands principes: garantir les droits démocratiques du peuple libyen, la nécessité d'un gouvernement consensuel basé sur le principe de la séparation des pouvoirs et contrôle et d'équilibre entre eux, la nécessité de renforcer les institutions étatiques comme le gouvernement de l'Accord national afin qu'ils puissent relever les importants défis du pays et le respect de la justice libyenne et de son indépendance.

Mi-décembre, le Secrétaire général de l'ONU de l'époque, Ban Ki-moon, avait rappelé que « la route vers la paix est longue », soulignant que la lenteur de la mise en œuvre de l'Accord n'a pas apporté la stabilité et la sécurité « dont le peuple libyen a besoin et qu'il mérite ». Il avait alors appelé les parties qui n'étaient pas encore engagés dans l'Accord politique libyen à s'y joindre.