Chypre : le chef de l'ONU estime qu'une solution est à portée de main
Ces négociations qui se tiennent à Mont-Pèlerin doivent durer jusqu'à vendredi et seront ensuite dirigées par le Conseiller spécial du Secrétaire général pour Chypre, Espen Barth Eide.
« (Ces discussions) se concentreront sur la question du territoire ainsi que sur toutes les autres questions en suspens, de manière interdépendante », a déclaré lundi le Secrétaire général lors d'une conférence de presse donnée dans la localité suisse située au nord-est du Lac léman.
« Les deux dirigeants ont exprimé l'espoir que cette réunion ouvrira la voie à la dernière phase des pourparlers en ligne avec leur engagement commun à faire tout leur possible pour parvenir à un règlement en 2016 », a souligné M. Ban qui a félicité M. Akýncý et M. Anastasiades pour leurs efforts. « Au cours des dix-huit derniers mois, des progrès significatifs ont été réalisés dans ce processus dirigé par le haut », a-t-il dit.
Le chef de l'ONU a toutefois reconnu devant la presse qu'un certain « nombre de sujets sensibles et difficiles restaient à régler. « Je sais que les deux dirigeants sont ici avec un engagement et une détermination forts pour arriver à résoudre tous ces problèmes » at-il dit, soulignant que la perspective d'une solution à Chypre est à leur portée alors que les attentes de la part des deux communautés de l'île sont élevées.
« Chypre offre un immense espoir aux peuples du monde entier que les conflits de longue date peuvent être résolus pacifiquement par des négociations », a affirmé M. Ban qui a assuré les deux dirigeants de son plein appui et de l'engagement des Nations Unies à les aider de quelque manière que ce soit à atteindre leur but commun, « tout en respectant le fait que l'avenir de Chypre sera déterminé par les Chypriotes pour tous les Chypriotes ».
Le Secrétaire général a saisi l'occasion de ces nouvelles discussions pour appeler toutes les parties intéressées - en particulier les puissances garantes que sont la Grèce, la Turquie et le Royaume-Uni - ainsi que la communauté internationale à soutenir les deux dirigeants dans leurs efforts « pour vaincre la division de leur île ».