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Le Nigéria affirme sa détermination à combattre la corruption, le terrorisme et les changements climatiques

Le Président du Nigéria, Muhammadu Buhari, devant l'Assemblée générale des Nations Unies. Photo ONU/Cia Pak
Le Président du Nigéria, Muhammadu Buhari, devant l'Assemblée générale des Nations Unies. Photo ONU/Cia Pak

Le Nigéria affirme sa détermination à combattre la corruption, le terrorisme et les changements climatiques

Le Président du Nigéria, Muhammadu Buhari, a affirmé mardi sa détermination à continuer de lutter contre la corruption dans son pays, contre le terrorisme en Afrique et contre les changements climatiques à l'échelle mondiale.

Dans son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, M. Buhari a mis un accent particulier sur la lutte contre la corruption, qui sévit de manière endémique au Nigéria depuis des décennies. « Lutter contre la corruption demeure un pilier de notre administration », a-t-il dit, se félicitant du fait que ces efforts « donnent des résultats positifs, notamment la récupération d'importantes richesses détournées ».

Ces fonds récupérés, a-t-il précisé, « sont réorientés vers le développement d'importantes infrastructures et vers la mise en œuvre de programmes d'inclusion sociale ».

Le Nigéria appelle les Etats membres de l'ONU qui n'ont pas encore signé la Convention des Nations Unies contre la corruption (UNCAC) à le faire, a poursuivi le Président nigérian.

Dans le même ordre d'idées, le Nigéria, a-t-il dit, demeure attaché à l'Initiative pour la promotion de la transparence dans les industries d'extraction (Extractive Industries Transparency Initiative, EITI), une coalition mondiale qui promeut la transparence et la responsabilité dans la gestion des revenus tirés des secteurs pétrolier, gazier et minier.

Estimant que le monde avait « fait un pas de géant » l'an dernier en concluant l'Accord de Paris sur le climat, M. Buhari a affirmé que son pays poursuivrait ses efforts pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Il a également attiré l'attention sur l'une des conséquences des changements climatiques, l'assèchement du lac Tchad qui, a-t-il estimé, met en danger le mode d'existence de 30 millions d'habitants répartis entre le Cameroun, le Niger, le Nigéria et le Tchad. Le coût d'opérations visant à réhabiliter le lac a été estimé à 14 milliards de dollars dans le cadre d'un plan de cinq ans qui, a-t-il dit, « devrait faire l'objet de l'attention du monde entier ».

Enfin, M. Buhari a affirmé que son pays a fait « des progrès remarquables » dans sa détermination à vaincre le groupe terroriste Boko Haram, dont la capacité à lancer des attaques organisées a été, selon lui, « fortement réduite ». Il s'est félicité de la contribution des voisins du Nigéria (Bénin, Cameroun, Niger et Tchad), « dont les efforts dans le cadre de la Force conjointe multinationale ont permis le retour à une situation normale dans des zones précédemment occupées par Boko Haram».