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Bolivie : l'ONU condamne de violents affrontements qui ont tué quatre personnes

Rupert Colville, porte-parole du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH). Photo ONU/Jean-Marc Ferré
Rupert Colville, porte-parole du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH). Photo ONU/Jean-Marc Ferré

Bolivie : l'ONU condamne de violents affrontements qui ont tué quatre personnes

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a condamné le meurtre du Vice-ministre bolivien de l'intérieur et de la police, Rodolfo Illanes, ainsi que les violents affrontements entre les manifestants opposés à une nouvelle loi sur l'exploitation minière et les forces de police, qui ont causé la mort de trois mineurs et blessé des centaines de personnes.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a condamné mardi le meurtre du Vice-ministre bolivien de l'intérieur et de la police, Rodolfo Illanes, ainsi que les violents affrontements entre les manifestants opposés à une nouvelle loi sur l'exploitation minière et les forces de police, qui ont causé la mort de trois mineurs et blessé des centaines de personnes, y compris des policiers et des journalistes.

« Nous exhortons les autorités de s'assurer qu'une enquête complète et objective sur la mort de M. Illanes, ainsi que sur la mort des trois mineurs, soit conduite, conformément aux obligations internationales de la Bolivie relatives aux droits de l'homme », a déclaré le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d'un point de presse à Genève.

Selon des informations rapportées par la presse, M. Illanes a été battu à mort et son agent de sécurité a été grièvement blessé par un groupe de mineurs en grève jeudi soir à Panduro, située à environ 160 kilomètres au sud de la capitale bolivienne, La Paz, alors qu'il se rendait à une négociation pour trouver une solution pacifique à un blocus routier organisé par les mineurs.

Selon leurs informations dont dispose le HCDH, six personnes en lien avec ce meurtre sont actuellement détenues.

« Nous appelons toutes les parties à engager un dialogue immédiat, authentique et constructif et à ne pas recourir à la violence », a conclu M. Colville.