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Syrie : l'Envoyé spécial de l'ONU n'a pas encore fixé de date pour une reprise des pourparlers en juillet

L’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, lors d'une conférence de presse. Photo : ONU / Pierre Albouy
L’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, lors d'une conférence de presse. Photo : ONU / Pierre Albouy

Syrie : l'Envoyé spécial de l'ONU n'a pas encore fixé de date pour une reprise des pourparlers en juillet

A l'issue de consultations à huis-clos avec le Conseil de sécurité de l'ONU, l'Envoyé spécial pour la Syrie, Staffan de Mistura, a indiqué qu'il n'avait pas fixé de date pour une reprise des pourparlers de paix entre Syriens car il voulait s'assurer d'abord que ces discussions aient une chance de déboucher sur des résultats concrets.

A l'issue de consultations à huis-clos avec le Conseil de sécurité de l'ONU, l'Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a indiqué mercredi qu'il n'avait pas fixé de date pour une reprise des pourparlers de paix entre Syriens en juillet, car il voulait s'assurer d'abord que ces discussions aient une chance de déboucher sur des résultats concrets.

« Je n'ai pas indiqué une date précise en juillet », a dit M. Mistura lors d'un point de presse au sujet des consultations avec les membres du Conseil de sécurité. Il a ajouté qu'il voulait d'abord être sûr « qu'il y ait une possibilité d'avancer sur la transition politique d'ici août ».

L'Envoyé spécial a précisé qu'il visait toujours une reprise des pourparlers en juillet, « mais pas à n'importe quel prix et pas sans garanties », et des résultats concrets en août.

Dans le domaine humanitaire, M. Mistura s'est félicité que 18 villes assiégées en Syrie aient pu être atteintes par les organisations humanitaires.

« Ce n'est pas suffisant », a-t-il dit, estimant toutefois que c'était un progrès si l'on comparait par rapport à l'an dernier.

S'agissant de l'attentat qui a frappé l'aéroport d'Istanbul mardi, l'Envoyé spécial estimé qu'il avait rappelé à tout le monde que « combattre le terrorisme est une priorité ».

« Mais gagner contre le terrorisme en Syrie, mais aussi en Iraq, nécessitera une transition politique, car c'est la façon dont on prend l'eau de ceux qui nagent dans cet environnement terroriste », a-t-il dit.