L'ONU rend hommage à la députée britannique assassinée Jo Cox et appelle à défendre ses valeurs
Lors d'une cérémonie organisée en hommage à Jo Cox, la députée britannique pro-européenne assassinée jeudi dernier à quelques jours du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), le Vice-Secrétaire général de l'ONU, Jan Eliasson, a appelé mercredi à se mobiliser en faveur des valeurs humanistes défendues par la députée.
« Nous avons tous été choqués et attristés quand Jo nous a quitté dans des circonstances particulièrement brutales, il y a quelques jours. Nos pensées et nos prières vont maintenant à son mari Brendan et à ses deux jeunes enfants », a déclaré M. Eliasson, lors d'une cérémonie organisée en hommage à Mme Cox, au siège du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), à New York.
Députée du Parti travailliste britannique, Mme Cox a subi une agression mortelle, le 16 juin dans le West Yorkshire, au nord de l'Angleterre, alors qu'elle faisait campagne contre la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Le Vice-Secrétaire général a déclaré que son assassinat devait nous inciter à défendre les valeurs et les principes qui nous unissent, et non l'inverse.
« 'Nous avons plus de choses en commun que de choses qui nous divisent'. Ces mots, prononcés par Jo, ont désormais fait le tour du monde. De même que ces mots de Brendan : 'La haine n'a pas de croyance, de race ou de religion : elle est toxique' », a dit M. Eliasson.
Le Vice-Secrétaire général a appelé, pour honorer dignement Mme Cox et sa vie, à porter haut et fort les valeurs et principes défendus par la députée, « qui sont remarquablement proches de ceux de la Charte des Nations Unies ».
Il a en outre appelé à ne jamais céder à la peur ou succomber aux provocations violentes, sous peine de donner satisfaction aux extrémistes.
« Au contraire, soyons inspirés. Soyons revitalisés par le courage de Jo et l'engagement de Jo pour une humanité commune. Agissons selon ce même état d'esprit. Et mobilisons toutes les forces saines en faveur des convictions que Jo défendait », a déclaré M. Eliasson.