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Au Burkina Faso, le PAM s'efforce de lutter contre la sous-nutrition dans les communautés rurales

Une famille partageant un repas au Burkina Faso.  Photo : OCHA / Ivo Brandau
Une famille partageant un repas au Burkina Faso. Photo : OCHA / Ivo Brandau

Au Burkina Faso, le PAM s'efforce de lutter contre la sous-nutrition dans les communautés rurales

Le Programme alimentaire mondial (PAM) s'est réjoui mercredi d'une contribution financière de 8 millions d'euros de l'Allemagne, qui permettra à l'agence onusienne de mettre en œuvre des activités de prévention et de traitement de la sous-nutrition au Burkina Faso.

Cette contribution « va permettre aux ménages pauvres et vulnérables de lutter contre l'insécurité alimentaire et nutritionnelle. Ces populations sont confrontées de manière récurrente aux chocs externes tels que les sécheresses et les inondations qui affectent sérieusement leurs moyens d'existence », a déclaré le Représentant du PAM au Burkina Faso, Jean-Charles Dei, dans un communiqué de presse.

Cet appui sera utilisé pour financer un paquet d'initiatives multisectorielles telles que l'éducation nutritionnelle par le biais de la communication pour le changement de comportement, la mise en œuvre d'approches intégrées de création d'actifs productifs et de développement de l'élevage pour promouvoir la production agricole et diversifier l'alimentation et la nutrition des ménages vulnérables.

En dépit des efforts entrepris par le gouvernement du Burkina Faso et ses partenaires, la sécurité alimentaire et nutritionnelle demeure difficile pour plus de la moitié des ménages.

Plus de 2,5 millions de personnes réparties dans toutes les régions seront sous stress alimentaire en 2016. De plus, 10,4% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aigüe et 30,2% présentent un retard de croissance, symptomatique de malnutrition chronique.

Face à cette situation, le gouvernement du Burkina Faso et le PAM mettent en œuvre une assistance de juillet 2015 à juin 2017 pour renforcer les moyens d'existence, lutter contre la sous-nutrition et développer la résilience des communautés vulnérables aux chocs. Plus de 20.000 personnes vulnérables bénéficieront de cette aide en 2016.