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Au Portugal, Ban Ki-moon rencontre des étudiants syriens et appelle une nouvelle fois à mettre fin à la guerre en Syrie

Le Secrétaire général Ban Ki-moon (au centre) avec un groupe d'étudiants syriens, à Lisbonne, au Portugal. Photo ONU/Mark Garten
Le Secrétaire général Ban Ki-moon (au centre) avec un groupe d'étudiants syriens, à Lisbonne, au Portugal. Photo ONU/Mark Garten

Au Portugal, Ban Ki-moon rencontre des étudiants syriens et appelle une nouvelle fois à mettre fin à la guerre en Syrie

En visite à Lisbonne, au Portugal, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rencontré jeudi un groupe d'étudiants syriens qu'il a félicités pour leur force et leur résilience. Il a appelé une nouvelle fois à mettre fin à la guerre en Syrie.

« Je veux vous remercier tous pour avoir raconté votre histoire et votre expérience. Je vous félicite pour votre force et votre résilience. Je suis attristé et choqué par tout ce que nous voyons en Syrie, le grand nombre de morts, les déplacements et les destructions massives », a dit M. Ban lors de cette rencontre.

Le Secrétaire général a noté qu'un nombre croissant d'étudiants syriens ne sont pas en mesure de poursuivre leurs rêves et leurs espoirs d'études supérieures. « Parmi les nombreux étudiants syriens réfugiés, seul un petit pourcentage continue à étudier en exil », a-t-il souligné.

« La seule solution durable à la crise éducative en Syrie est de mettre fin à cette horrible guerre », a-t-il ajouté. « D'ici là, nous devons faire tout notre possible pour fournir aux jeunes gens des opportunités en matière d'éducation ».

De son côté, le Conseil de sécurité a exprimé jeudi son indignation concernant les récentes attaques ayant visé des civils et des infrastructures civiles en Syrie, notamment des établissements de santé.

Dans une déclaration à la presse, les membres du Conseil ont estimé que ces attaques « pourraient constituer des crimes de guerre ».

Ils se sont dits préoccupés par les violations de la cessation des hostilités et ont salué les efforts des co-présidents du Groupe international de soutien à la Syrie pour obtenir le respect de cette trêve qui est entrée en vigueur le 27 février.

Pour sa part, Jan Egeland, le Conseiller spécial de l'Envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a estimé jeudi que les dix premiers jours du mois de mai avaient été « décevants » pour l'assistance humanitaire en Syrie, alors que la rupture de la trêve a rendu la distribution de cette aide dangereuse et difficile.

« La rupture de la cessation des hostilités a été une catastrophe pour les opérations humanitaires », a dit M. Egeland lors d'un point de presse à Genève.

Alors qu'il se trouvait à Lisbonne, le Secrétaire général a également rencontré le Ministre des affaires étrangères, Augusto Santos Silva, et devait rencontrer le Premier ministre, Antonio Luis Santos da Costa.