L'ONU veut accélérer l'émancipation économique des femmes
Cette première réunion, qui a eu lieu au siège de l'Organisation à New York, coïncidait avec les travaux de la 60ème session de la Commission des Nations Unies de la condition de la femme, qui s'était ouverte la veille, lundi 14 mars.
« Les femmes et les filles méritent le même accès à une éducation de qualité, à des ressources économiques et à la participation politique que les hommes et les garçons », a déclaré le Secrétaire général, dans un discours aux responsables politiques, dirigeants d'entreprise, chercheurs et membres de la société civile présents à l'évènement.
Les femmes et les filles « doivent également bénéficier des mêmes opportunités en termes d'emplois, de droits, de responsabilités et de prise de décision », a-t-il ajouté.
Créé lors du Forum économique mondial de Davos en janvier dernier, le Groupe a pour but de fournir des recommandations, liées à la mise en uvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030, sur la façon d'améliorer les résultats économiques pour les femmes et leur accès à des postes décisionnaires, notamment via la promotion d'une croissance durable, inclusive et respectueuse de l'environnement.
Le Groupe, qui est co-présidé par le Président du Costa Rica, Luis Guillermo Solis, et la Directrice générale d'IKEA Suisse, Simona Scarpaleggia, est censé produire son premier rapport en septembre prochain, qui sera suivi d'un rapport final en mars 2017.
Selon M. Ban, ce Groupe de haut niveau est bien placé pour fixer des priorités afin d'accélérer l'autonomisation économique des femmes et pour montrer l'exemple sur la façon dont le gouvernement, les entreprises, la société civile et les partenaires du développement peuvent unir leurs forces à cette fin.
Le Groupe est soutenu par l'ONU Femmes, l'Organisation internationale du travail de l'ONU (OIT), le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, ainsi que par le Ministère britannique du développement international.