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Zika : l'OMS parle de preuves 'de plus en plus solides' d'un lien entre le virus et la microcéphalie

A Recife, au Brésil, une jeune mère avec son bébé atteint de microcéphalie. Photo UNICEF/Ueslei Marcelino
A Recife, au Brésil, une jeune mère avec son bébé atteint de microcéphalie. Photo UNICEF/Ueslei Marcelino

Zika : l'OMS parle de preuves 'de plus en plus solides' d'un lien entre le virus et la microcéphalie

La deuxième réunion du Comité d'urgence du Règlement sanitaire international sur le virus Zika, concernant l'augmentation des cas de microcéphalie et autres troubles neurologiques dans certaines régions touchées par le virus, a eu lieu mardi par téléconférence, a déclaré l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Convoquée par la Directrice générale de l'OMS, Dr Margaret Chan, cette réunion a été l'occasion pour l'agence d'informer le Comité sur les mesures à mettre en œuvre dans le cadre des recommandations temporaires émises par Dr Chan, le 1er février 2016.

Selon un communiqué de presse publié par l'OMS, le Comité a également pris connaissance de données supplémentaires, issues de plusieurs études récentes, concernant l'existence d'un lien potentiel entre l'épidémie de Zika et l'augmentation des cas de microcéphalie et de maladie de Guillain-Barré dans les zones à forte prévalence du virus.

Ces informations supplémentaires ont été fournies par le Brésil, Cabo Verde, la Colombie, la France et les Etats-Unis, a indiqué l'OMS.

Les nouvelles données fournies ont conforté le Comité dans sa volonté d'entreprendre des études supplémentaires pour confirmer le lien potentiel entre le virus Zika et ces troubles neurologiques, ainsi que pour expliquer certaines incohérences actuelles entre les données des différents pays, a souligné l'OMS.

Le Comité a indiqué que l'augmentation des cas de microcéphalie et autres troubles neurologiques dans certaines régions touchées par le virus est toujours considérée comme une 'urgence de santé publique de portée internationale' et qu'il existe « des preuves de plus en plus solides » du lien de causalité entre ces derniers et le virus Zika, a déclaré l'OMS.

Par ailleurs, l'OMS a recommandé aux femmes enceintes de ne pas se rendre dans les zones affectées par l'épidémie de Zika.

En outre, l'agence a recommandé aux femmes enceintes dont les partenaires sexuels se rendent dans ces régions d'avoir des rapports sexuels protégés ou de s'abstenir de relations sexuelles pendant la durée de leur grossesse.