Réfugiés : le nouveau chef du HCR appelle à résoudre diplomatiquement les crises génératrices de réfugiés
« Nous le devons tout d'abord aux personnes déplacées de force, mais aussi aux Etats … qui cherchent désespérément des solutions aux situations productrices de réfugiés », a déclaré M. Grandi à Genève dans sa première conférence de presse depuis sa prise de fonction le 1er janvier.
Qualifiant d'« extraordinairement difficiles » les tâches du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), il a souligné que « même dans des circonstances les plus désespérées, nous devons réfléchir aux moyens de résoudre la crise du déplacement ».
M. Grandi, dont le mandat est de cinq ans, arrive à la tête du HCR alors qu'un nombre record de personnes fuient les guerres et les persécutions, dont plus d'un million de réfugiés et de migrants qui ont traversé la Méditerranée vers l'Europe en 2015.
Notant qu'il y a actuellement environ 60 millions de personnes déplacées dans le monde en conséquence de conflits dans des pays divers comme le Soudan du Sud et la Syrie, M. Grandi s'est engagé à travailler étroitement avec les partenaires de l'ONU. Il a exhorté les gouvernements à investir davantage d'énergie et de ressources à la résolution des guerres et des conflits et à apporter des solutions aux causes de la crise des réfugiés.