L'actualité mondiale Un regard humain

L'UNESCO condamne le meurtre d'un journaliste syrien

Photo: UNESCO
UNESCO
Photo: UNESCO

L'UNESCO condamne le meurtre d'un journaliste syrien

L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, les sciences et la culture (UNESCO) a dénoncé lundi le meurtre d'un journaliste syrien qui travaillait pour une organisation couvrant les violations des droits humains dans les zones du pays contrôlées par l'Etat islamique d'Iraq et du Levant (EIIL), aussi appelé Daech.

« C'est une tragédie inacceptable pour l'ensemble de la société quand des personnes qui alimentent le débat public et contribuent au libre flot de l'information le payent de leur vie », a déclaré la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, au sujet de l'assassinat la semaine dernière d'Ahmad Mohamed al-Mousa à Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.

M. al-Mousa, qui a été tué par des hommes masqués non identifiés, était employé comme journaliste par un collectif citoyen appelé « Raqqa est en train d'être massacré silencieusement (Raqqa is Being Slaughtered Silently, RBSS) », qui met l'accent sur les violations des droits de l'homme dans la région.

Son assassinat fait suite à celui du co-fondateur et Directeur exécutif de RBSS Ibrahim Abdel Qader, tué le mois dernier à Sanliurfa, dans le sud-est de la Turquie, en même temps que Fares Hammadi, chef de la production d'un autre collectif de médias syrien, Eye on the Homeland, assassinats que Mme Bokova a également dénoncés.

L'UNESCO émet des déclarations sur les meurtres d'employés des médias, en conformité avec la résolution 29 adoptée par ses Etats membres lors de la Conférence générale de l'Organisation en 1997 et intitulée « Condamnation des violences à l'encontre des journalistes ».