A Vienne, l'ONU et ses partenaires jugent qu'il faut accélérer les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre en Syrie
Les participants à cette réunion comprenaient la Chine, l'Egypte, l'Union européenne, la France, l'Allemagne, l'Iran, l'Iraq, l'Italie, la Jordanie, le Liban, Oman, le Qatar, la Russie, l'Arabie Saoudite, la Turquie, les Emirats Arabes Unis, le Royaume Uni, les Nations Unies et les Etats-Unis.
“Les participants ont eu une discussion franche et constructive, couvrant les principales questions. Alors que des différences substantielles demeurent entre les participants, ils ont convenu” d'une certain nombre de choses, a précisé le communiqué.
Ils sont ainsi d'accord pour dire que “l'unité, l'indépendance, l'intégrité territoriale et le caractère laïc de la Syrie sont fondamentaux”, que “les institutions étatiques resteront intactes”, et que “les droits de tous les Syriens, quelle que soit leur ethnie ou appartenance religieuse, doivent être protégés”.
Ils ont aussi convenu qu'il “est impératif d'accélérer tous les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre”, que “l'accès humanitaire sera garanti à travers le territoire syrien” et qu'ils “augmenteront leur soutien aux personnes déplacées internes, aux réfugiés et aux pays d'accueil”.
Daech et les autres groupes terroristes, désignés comme tels par le Conseil de sécurité de l'ONU “doivent être vaincus”, ont encore dit les participants de la réunion de Vienne.
Ils ont invité l'ONU “à réunir les représentants du gouvernement de Syrie et de l'opposition syrienne pour un processus politique menant à une gouvernance crédible, inclusive, non confessionnelle, suivie par une nouvelle Constitution et des élections”. “Ces élections doivent être organisées sous l'égide de l'ONU”, ont-ils ajouté.
Le communiqué de Vienne souligne également que “les participants, avec les Nations Unies, exploreront les modalités et la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu dans tout le pays à partir d'une date précise et parallèlement au processus politique renouvelé”.
L'ONU et ses partenaires ont enfin convenu de se retrouver dans deux semaines pour poursuivre leurs discussions sur le conflit syrien.