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Herpès : la moitié de la population mondiale est porteuse du virus, selon l'OMS

Le siège de l'OMS à Genève. Photo OMS
Le siège de l'OMS à Genève. Photo OMS

Herpès : la moitié de la population mondiale est porteuse du virus, selon l'OMS

Plus de 3,7 milliards de personnes de moins de 50 ans, soit la moitié de la population mondiale, sont infectées par le virus Herpès simplex de type 1 (HSV-1), à l'origine des boutons de fièvre, indique un nouveau rapport de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), rendu public mercredi.

Le rapport rappelle qu'il existe deux types d'herpès : le virus Herpès simplex de type 1 (HSV-1) et le virus Herpès simplex de type 2 (HSV-2).

« Tous deux sont très contagieux et incurable », précise l'agence de l'ONU dans un communiqué de presse annonçant les résultats préliminaires de l'étude.

Le HSV-2 est une infection sexuellement transmissible à l'origine de l'herpès génital. Il se transmet principalement au cours des rapports sexuels et par contact cutané. L'herpès génital de type HSV-2 toucherait environ 417 millions d'individus dans le monde, selon le rapport de l'OMS.

Le HSV-1 se transmet principalement par contact muqueux et provoque l'herpès labial ou « bouton de fièvre ». Les nouvelles estimations de l'OMS démontrent cependant que le HSV-1 est également une cause importante de l'herpès génital.

Environ 140 millions de personnes âgées entre 15 et 49 ans sont infectées par l'herpès génital de type HSV-1, principalement sur le continent américain, en Europe et dans le Pacifique occidental, précise le rapport.

Moins de personnes dans les pays à revenu élevé sont infectées par le HSV-1 dans leur enfance, probablement en raison d'une meilleure hygiène vie, indique par ailleurs le rapport. Elles sont en revanche plus à risque de contracter l'herpès labial en pratiquant le sexe oral une fois devenues sexuellement actives.

« Un meilleur accès à l'éducation et à l'information concernant les deux types d'herpès et les infections sexuellement transmissibles est essentiel pour protéger la santé des jeunes avant qu'ils ne deviennent sexuellement actifs », a expliqué Dr Marleen Temmerman, Directrice du Département Santé et recherche génésiques de l'OMS.

Etant donné l'absence de traitement efficace, l'OMS a déclaré tout mettre en œuvre avec ses partenaires pour accélérer le développement de vaccins et des microbicides topiques contre cette maladie infectieuse.