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Les pays les moins avancés constituent une priorité pour l'ONU, déclare Ban Ki-moon

Une exploitation agricole à Madagsacar.
FAO
Une exploitation agricole à Madagsacar.

Les pays les moins avancés constituent une priorité pour l'ONU, déclare Ban Ki-moon

A l'occasion d'une réunion ministérielle des pays les moins avancés en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, le Secrétaire général de l'Organisation, Ban Ki-moon, a déclaré jeudi que ces pays constituaient une priorité pour l'ONU, qui vient d'adopter des Objectifs mondiaux de développement durable.

« Les pays les moins avancés, dont les pays enclavés en développement et les petits Etats insulaires en développement, font partie des nations les plus vulnérables », a dit M. Ban dans un discours à cette réunion. « Ils sont affectés de manière disproportionné par les défis environnementaux, les urgences sanitaires, les catastrophes naturelles, la pauvreté et la faim, et le chômage des jeunes ».

Selon le Secrétaire général, ces pays représentent aussi « d'énormes réservoirs de potentiel inexploité ». « Libérer ce potentiel sera le test décisif du Programme 2030. Permettez-moi de vous rassurer concernant mon engagement entier en faveur des pays les moins avancés. Le système des Nations Unies continuera de leur accorder une priorité spéciale », a-t-il ajouté.

Ban Ki-moon a rappelé le succès du Sommet sur le développement durable à New York la semaine dernière et de la Conférence d'Addis-Abeba sur le financement du développement. Il a souhaité qu'il soit suivi par un accord sur le climat en décembre à Paris.

« Ce sera crucial pour la communauté mondiale, en particulier pour les pays les moins avancés, qui font partie des plus vulnérables aux conséquences du changement climatique », a-t-il dit, ajoutant qu'il comptait sur les pays les moins avancés pour jouer un rôle constructif pour la réussite de ce Sommet à Paris.

L'an prochain sera aussi la première année de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). « Une coopération innovante et plus intense sera indispensable, entre pays, entre secteurs et avec le secteur privé et les partenaires de la société civile », a souligné M. Ban.

Selon lui, le plan d'action convenu à Addis-Abeba inclut les préoccupations des pays les moins avancés et prévoit notamment un engagement à accroître l'aide publique au développement, à établir des systèmes permettant de promouvoir les investissements et à rendre opérationnelle la banque de technologie pour les pays les moins avancés d'ici à 2017.