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L'UNESCO condamne deux assassinats de journalistes au Brésil et en Azerbaïdjan

La Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova. Photo : ONU/Mark Garten
La Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova. Photo : ONU/Mark Garten

L'UNESCO condamne deux assassinats de journalistes au Brésil et en Azerbaïdjan

La Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a condamné mercredi les assassinats respectifs de deux journalistes au Brésil et en Azerbaïdjan.

Dans un communiqué de presse rendu public au siège de l'UNESCO à Paris, Mme Bokova a dénoncé le meurtre du journaliste de radio brésilien Gleydson Carvalho, qui a été abattu le 6 août dernier à Camocim, une ville de l'Etat de Ceará, au nord-est du Brésil.

« Les journalistes sont les voix du peuple et lorsque l'on a recours à la violence pour les réduire au silence, c'est toute la société qui en souffre », a déclaré la Directrice générale, tout en appelant les autorités brésiliennes à enquêter sur ce crime et à traduire ses auteurs en justice.

Durant sa carrière de journaliste, M. Carvalho a souvent dénoncé la corruption des politiciens locaux dans son émission diffusée sur Radio Liberdade FM. Il a été tué alors qu'il était à l'antenne et a succombé à ses blessures sur le chemin de l'hôpital.

Dans un second communiqué de presse également publié mercredi à Paris, Mme Bokova a condamné la mort du journaliste azerbaïdjanais Rasim Aliyev, assassiné à Bakou, le 9 août dernier.

« Les autorités doivent veiller à ce que les responsables de la mort de M. Aliyev soient traduits en justice. C'est essentiel pour protéger la primauté du droit et la liberté de la presse. L'impunité pour les crimes contre les journalistes ne peut pas être tolérée », a appelé la Directrice générale.

M. Aliyev, 30 ans, travaillait en tant que pigiste pour plusieurs sites web d'information indépendants. Il est mort à l'hôpital des suites des blessures qu'il avait subies la veille après avoir été passé à tabac par plusieurs assaillants. M. Aliyev, qui présidait l'Institut pour la liberté et la sécurité des journalistes à Bakou aurait récemment demandé à bénéficier d'une protection de la police suite à des menaces de mort.