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A Damas, l'envoyé spécial de l'ONU rencontre des hauts responsables syriens

L’Envoyé spécial pour la Syrie, Staffan de Mistura, lors d’une conférence de presse à Genève, en janvier 2015. Photo ONU/Jean-Marc Ferré
L’Envoyé spécial pour la Syrie, Staffan de Mistura, lors d’une conférence de presse à Genève, en janvier 2015. Photo ONU/Jean-Marc Ferré

A Damas, l'envoyé spécial de l'ONU rencontre des hauts responsables syriens

A l'issue d'une tournée au Moyen-Orient, l'Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, s'est rendu jeudi à Damas, où il a rencontré des hauts responsables gouvernementaux pour discuter des efforts destinés à trouver une solution politique à la crise qui ravage le pays.

Selon une déclaration publiée par un porte-parole de l'ONU à Genève, M. de Mistura a discuté avec le Vice-Premier ministre et Ministre des affaires étrangères, Walid Mouallem, et avec le Vice-Ministre des affaires étrangères, Faisal Mekdad, des conclusions préliminaires de la récente série de consultations facilitées par l'ONU à Genève et du débat au Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Syrie prévu le 29 juillet à New York.

« La réunion a porté sur la façon de maintenir la dynamique destinée à trouver une solution politique au conflit syrien », a précisé le porte-parole à Genève, ajoutant que M. de Mistura, ayant conclu sa tournée régionale, va en informer le Secrétaire général à New York.

Staffan de Mistura a mené depuis début mai une série de consultations informelles avec les parties prenantes au conflit syrien sur la façon dont le Communiqué de Genève destiné à résoudre le conflit peut enfin être traduit en mesures concrètes pour améliorer le sort du peuple syrien.

Fin juin, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait publié une déclaration à l'occasion du troisième anniversaire de l'adoption de ce Communiqué de Genève. Il avait jugé honteux que les souffrances du peuple syrien continuent de s'aggraver.

« Plus de 220.000 Syriens sont morts. Près de la moitié de la population du pays a été contrainte de fuir. Les civils font face à un barrage de bombes baril et d'autres violations atroces des droits humains telles que la torture et la détention prolongée de dizaines de milliers d'entre eux », avait-il dénoncé. « L'impunité ne doit pas exister pour une telle inhumanité ».

« Trois ans après que les parties elles-mêmes, et tous ceux qui ont une influence sur elles, ont exprimé leur soutien à un plan pour mettre fin à cette souffrance, il est temps de trouver une issue à cette folie », avait ajouté le Secrétaire général.