A Damas, l'envoyé spécial de l'ONU rencontre des hauts responsables syriens
Selon une déclaration publiée par un porte-parole de l'ONU à Genève, M. de Mistura a discuté avec le Vice-Premier ministre et Ministre des affaires étrangères, Walid Mouallem, et avec le Vice-Ministre des affaires étrangères, Faisal Mekdad, des conclusions préliminaires de la récente série de consultations facilitées par l'ONU à Genève et du débat au Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Syrie prévu le 29 juillet à New York.
« La réunion a porté sur la façon de maintenir la dynamique destinée à trouver une solution politique au conflit syrien », a précisé le porte-parole à Genève, ajoutant que M. de Mistura, ayant conclu sa tournée régionale, va en informer le Secrétaire général à New York.
Staffan de Mistura a mené depuis début mai une série de consultations informelles avec les parties prenantes au conflit syrien sur la façon dont le Communiqué de Genève destiné à résoudre le conflit peut enfin être traduit en mesures concrètes pour améliorer le sort du peuple syrien.
Fin juin, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait publié une déclaration à l'occasion du troisième anniversaire de l'adoption de ce Communiqué de Genève. Il avait jugé honteux que les souffrances du peuple syrien continuent de s'aggraver.
« Plus de 220.000 Syriens sont morts. Près de la moitié de la population du pays a été contrainte de fuir. Les civils font face à un barrage de bombes baril et d'autres violations atroces des droits humains telles que la torture et la détention prolongée de dizaines de milliers d'entre eux », avait-il dénoncé. « L'impunité ne doit pas exister pour une telle inhumanité ».
« Trois ans après que les parties elles-mêmes, et tous ceux qui ont une influence sur elles, ont exprimé leur soutien à un plan pour mettre fin à cette souffrance, il est temps de trouver une issue à cette folie », avait ajouté le Secrétaire général.