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Soudan du Sud : Ban Ki-moon appelle une nouvelle fois à un arrêt du conflit

Dans l'État de Jonglei, au Soudan du Sud, des personnes déplacées par le conflit attendent d'être enregistrées pour la distribution de nourriture. Photo : UNICEF / Jacob Zocherman (archives)
Dans l'État de Jonglei, au Soudan du Sud, des personnes déplacées par le conflit attendent d'être enregistrées pour la distribution de nourriture. Photo : UNICEF / Jacob Zocherman (archives)

Soudan du Sud : Ban Ki-moon appelle une nouvelle fois à un arrêt du conflit

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé une nouvelle fois lundi à un arrêt du conflit au Soudan du Sud, en marge d'une conférence sur le financement du développement à Addis-Abeba, en Ethiopie.

« Nous sommes d'accord. Le conflit au Soudan du Sud doit cesser », a dit M. Ban lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre sur la situation dans ce pays avec le Premier ministre d'Ethiopie, Hailemariam Desalegn, et la Présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma.

« Aujourd'hui, j'appelle de nouveau le Président Kiir et l'ancien Vice-Président Dr. Riek Machar à abandonner la guerre, pour le bien de la population et l'avenir du Soudan du Sud », a déclaré le chef de l'ONU. « Je les exhorte au compromis, à forger un accord et à respecter leurs promesses de protéger la population du Soudan du Sud ».

M. Ban a rappelé que la situation humanitaire dans le pays était catastrophique, alors que plus de 1,6 million de personnes ont été déplacées, que plus de 600.000 autres ont fui dans les pays voisins et que près de 4,6 millions de personnes sont confrontées à l'insécurité alimentaire.

C'est dans ce contexte que le Soudan du Sud a célébré le 9 juillet le quatrième anniversaire de son indépendance.

« Le Soudan du Sud peut encore être sauvé si les deux parties dépassent leurs propres intérêts, montrent du courage et du leadership », a souligné le Secrétaire général.

Selon lui, la paix au Soudan du Sud nécessite aussi le soutien de ses voisins. « J'exhorte le Président (d'Ouganda) Museveni et le Président (du Soudan) Bachir à exercer leur influence sur les parties afin de les aider à mettre fin à ce conflit », a-t-il ajouté.