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Afghanistan : le Conseil de sécurité proroge le mandat de la Mission de l'ONU

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l'Afghanistan, Nicholas Haysom. Photo : Fardin Waezi/MANUA
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l'Afghanistan, Nicholas Haysom. Photo : Fardin Waezi/MANUA

Afghanistan : le Conseil de sécurité proroge le mandat de la Mission de l'ONU

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté lundi une résolution prorogeant jusqu'au 17 mars 2016 le mandat de la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA).

Dans cette résolution adoptée lors d'une séance consacrée à l'Afghanistan, les membres du Conseil demandent également à l'ONU « d'apporter un appui aux programmes prioritaires nationaux du gouvernement afghan dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, de la justice et du développement économique et social ».

Le Représentant spécial du Secrétaire général en Afghanistan, Nicholas Haysom, a souligné lors de la réunion qu'il y avait eu ces derniers mois des « développements significatifs suscitant un nouvel espoir concernant un processus de paix actif en Afghanistan ».

« En outre, le gouvernement d'union nationale a commencé à prendre forme avec la nomination et la confirmation de plusieurs ministres. Et l'Afghanistan et le Pakistan mènent un dialogue de plus en plus constructif centré sur la paix, le commerce et la sécurité », a-t-il ajouté lors de son exposé devant les membres du Conseil.

Selon M. Haysom, « ces évolutions positives sont un témoignage des efforts du Président Ashraf Ghani et du chef de l'exécutif Abdullah Abdullah ». « Leur leadership collaboratif restera indispensable pour permettre aux pourparlers de paix de progresser, aux réformes électorales de s'enraciner, et à la mise en œuvre des changements requis de revigorer l'économie », a-t-il ajouté.

A cet égard, il a dit que la MANUA appelait une nouvelle fois les dirigeants politiques à conclure le processus de nomination des hauts responsables du gouvernement.

S'agissant des informations parues dans la presse concernant d'éventuels pourparlers de paix entre le gouvernement de l'Afghanistan et les talibans, le Représentant spécial a estimé qu'il y avait un ensemble de circonstances qui « pourraient favoriser des pourparlers de paix ».

« Les parties prenantes, toutefois, doivent bénéficier de suffisamment d'espace pour développer un niveau de confiance qui leur permettra de trouver un terrain commun, de réaliser que la paix est la seule option viable pour l'Afghanistan, et qu'une victoire militaire n'est ni probable, ni optimale pour un pacte social national durable », a-t-il ajouté.