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L'ONU remercie les pays contributeurs pour leur soutien à la lutte contre Ebola

Des professionnels de santé cubains reçoivent une formation dans un centre de l'OMS au Libéria.
OMS
Des professionnels de santé cubains reçoivent une formation dans un centre de l'OMS au Libéria.

L'ONU remercie les pays contributeurs pour leur soutien à la lutte contre Ebola

Les Nations Unies ont remercié vendredi le gouvernement du Japon pour sa récente contribution aux efforts internationaux destinés à mettre fin à l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest et ont encouragé les pays qui n'ont pas encore contribué à ces efforts à le faire.

Le gouvernement du Japon a annoncé qu'il allait octroyer 4,02 millions de dollars à chacun des gouvernements de Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone. « Cet argent va servir à acheter des équipements médicaux de prévention », a précisé le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, lors d'un point de presse au siège des Nations Unies à New York.

A cela s'ajoutera une contribution financière de 5,94 millions de dollars au Fonds multipartenaires des Nations Unies pour l'action contre Ebola pour soutenir les activités de la Mission des Nations Unies pour l'action d'urgence contre Ebola (MINUAUCE).

« Nous remercions le gouvernement du Japon et encourageons les autres gouvernements qui n'ont pas encore contribué à ces efforts à le faire », a dit le porte-parole du Secrétaire général.

Jeudi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait salué l'engagement pris par les autorités australiennes d'affecter des professionnels de santé et davantage de fonds pour renforcer la lutte contre la maladie à virus Ebola.

L'Australie va passer un contrat avec un prestataire privé de services de santé pour gérer et faire fonctionner un centre de traitement Ebola, dans le cadre d'un plan dirigé par le Royaume-Uni pour ouvrir une série de centres de traitement de grande capacité en Sierra Leone. L'Australie enverra un contingent de personnel international pour aider les agents de santé locaux travaillant dans le centre de traitement.

Sur les 4707 lits dans des centres de traitement Ebola nécessaires dans les trois pays d'Afrique de l'Ouest fortement touchés, seuls 22% sont opérationnels. L'un des principaux obstacles pour ouvrir davantage de lits est la pénurie de personnel qualifié formé à la lutte contre l'infection.

De son côté, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a indiqué qu'au cours des trois derniers mois, il avait envoyé près de 3.000 tonnes de matériel de secours, dont des équipements de protection et des médicaments, pour combattre la propagation du virus en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone.

« Il s'agit de la situation de crise la plus complexe à laquelle nous ayons jamais eu à répondre », a déclaré la Directrice des opérations d'approvisionnement et de logistique de l'UNICEF, Shanelle Hall. « Les chaînes d'approvisionnement ont dû faire preuve de souplesse et répondre à des normes très élevées de qualité ».

Par ailleurs, l'OMS s'est félicitée de l'approbation par Swissmedic, l'autorité de réglementation suisse pour les produits thérapeutiques, d'un second essai en Suisse d'un vaccin expérimental contre le virus Ebola.

Cet essai sera dirigé par les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Si le vaccin est jugé sûr, des essais à plus grande échelle seront entrepris dans les pays africains dès le mois de janvier 2015.

L'approbation signifie que le vaccin va être testé sur 115 volontaires environ à Genève. L'essai, qui reçoit l'appui de l'OMS, est le dernier d'une série impliquant deux vaccins candidats différents contre le virus Ebola, testés actuellement en Suisse, au Mali, au Royaume-Uni et aux États-Unis.