Le Brésil plaide pour une meilleure gouvernance de l'Internet

A l'ouverture du débat général de l'Assemblée générale des Nations Unies, la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a plaidé mercredi en faveur d'une meilleure gouvernance de l'Internet et pour des mesures protégeant la vie privée.

« Il est essentiel que des mesures soient prises pour protéger efficacement les droits de l'homme, non seulement hors-ligne, mais aussi en ligne, comme le déclare la résolution sur le respect de la vie privée à l'ère du numérique adoptée par cette Assemblée générale l'année dernière », a déclaré Mme Rousseff.

La Présidente du Brésil a rappelé que son pays et l'Allemagne ont été à l'initiative d'un débat sur cette question en 2013. « Nous avons l'intention de l'approfondir au cours de cette session. Le rapport établi par le Haut-Commissariat aux droits de l'homme fournira le point de départ d'une évaluation sur cette question », a-t-elle dit.

« Il y a un an, j'ai proposé la création d'un cadre sur les droits civiques pour la gouvernance et l'utilisation de l'Internet, basé sur les principes de la liberté d'expression, du respect de la vie privée, de la neutralité du net et de la diversité culturelle. Je suis heureuse de constater que la communauté internationale s'est engagée, depuis lors, dans l'amélioration de l'architecture de la gouvernance actuelle de l'Internet », a-t-elle ajouté.

Selon Mme Rousseff, une étape importante dans ce processus a été la tenue, à l'initiative du Brésil, de la Réunion multipartite mondiale sur l'avenir de la gouvernance de l'Internet, appelée NETmundial, à Sao Paulo en avril 2014.

« Les discussions ont porté sur les principes à suivre et les actions à entreprendre afin de garantir que l'Internet continue de se développer d'une manière ouverte, démocratique, libre, multipartite et multilatérale », a encore dit la Présidente du Brésil.