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Gaza : Ban condamne un nouveau bombardement meurtrier d'une école de l'ONU

Des fusées des forces israéliennes illuminent le ciel à Gaza mardi 29 juillet 2014. Photo ONU/Shareef Sarhan
Des fusées des forces israéliennes illuminent le ciel à Gaza mardi 29 juillet 2014. Photo ONU/Shareef Sarhan

Gaza : Ban condamne un nouveau bombardement meurtrier d'une école de l'ONU

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a fermement condamné dimanche le meurtre d'au moins 10 civils palestiniens dans un bombardement à l'extérieur d'une école de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) accueillant des milliers de civils.

« L'attaque est encore une nouvelle violation flagrante du droit humanitaire international, qui exige clairement la protection par les deux parties des civils palestiniens, des employés de l'ONU et des locaux des Nations Unies, parmi d'autres installations civiles », a dit le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration à la presse.

« Les abris des Nations Unies doivent être des zones de refuge pas des zones de combats. Les Forces de défense israéliennes ont été informées à plusieurs reprises de l'emplacement de ces sites. Cette attaque, ainsi que d'autres violations du droit international, doit faire rapidement l'objet d'une enquête et les responsables doivent rendre des comptes. C'est un scandale moral et un acte criminel », a ajouté le porte-parole.

Le Secrétaire général s'est dit profondément consterné par l'effroyable escalade de la violence et la mort de centaines de civils palestiniens depuis la violation du cessez-le-feu humanitaire le 1er août. « La recrudescence des combats n'a fait qu'aggraver la crise humanitaire et sanitaire qui ravage la bande de Gaza. Le retour au calme peut être atteint par la reprise de la trêve et des négociations entre les parties au Caire pour régler les problèmes en suspens », a dit son porte-parole.

Ban Ki-moon a réitéré sa demande aux parties de cesser immédiatement les combats et de reprendre le chemin de la paix. Selon lui, « cette folie doit cesser ».