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Syrie : il faut de nouvelles mesures pour accroître l'aide distribuée, selon Amos

La Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires, Valerie Amos. Photo ONU
La Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires, Valerie Amos. Photo ONU

Syrie : il faut de nouvelles mesures pour accroître l'aide distribuée, selon Amos

Alors que le nombre de Syriens ayant besoin d'une assistance humanitaire augmente, la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a jugé mercredi qu'il était nécessaire de prendre de nouvelles mesures pour accroître cette assistance.

« Les agences des Nations Unies et nos partenaires continuent, jour après jour, semaine après semaine, de tenter de trouver des moyens d'intensifier l'assistance à travers le pays dans un environnement très complexe », a dit Mme Amos lors d'une conférence de presse au siège des Nations Unies à New York.

« Les travailleurs humanitaires mettent leur vie en danger. Ils sont non armés mais pas dissuadés. Il y a à peine deux jours le Croissant rouge arabe syrien a perdu deux volontaires », a-t-elle ajouté.

Selon Mme Amos, « alors que le nombre de gens dans le besoin augmente, il nous faut prendre de nouvelles mesures pour augmenter la distribution de l'aide humanitaire. »

La Secrétaire générale adjointe a rappelé que la communauté humanitaire n'est en mesure d'atteindre que 7% des personnes 241.000 personnes vivant dans les zones assiégées en Syrie. Au moins 2,5 millions de personnes à Alep ont été délibérément privées d'eau pendant plus d'une semaine en mai quand des groupes armés de l'opposition ont fermé la principale station de pompage de la ville.

« C'est un rappel brutal de la réalité sur le terrain : un conflit actif, des obstacles bureaucratiques, et des conditions imposées par les parties en conflit sur la distribution de l'aide et qui ont entraîné une baisse de l'aide distribuée aux gens les plus vulnérables », a dit Mme Amos.

« Pour atteindre chaque Syrien dans le besoin, nous devons utiliser toutes les routes de livraison. Cela veut dire traverser les lignes de front et traverser les frontières et nous avons besoin de bailleurs de fonds pour financer les agences des Nations Unies et les ONG partenaires », a-t-elle ajouté.