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Nigéria : la Représentante spéciale Zerrougui appelle à redoubler d'efforts pour libérer les filles enlevées

La Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui.
ONU/Rick Bajornas
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui.

Nigéria : la Représentante spéciale Zerrougui appelle à redoubler d'efforts pour libérer les filles enlevées

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui, a exprimé mercredi sa préoccupation concernant la situation des 230 jeunes filles qui ont été enlevées de leur école dans l'État de Borno au Nigéria par le groupe terroriste Boko Haram le 14 avril et face aux informations faisant état de nouveaux enlèvements mardi.

« Je suis consternée par ces attaques et je suis solidaire avec les victimes et leurs familles dans cette tragédie. Je condamne fermement la déclaration par vidéo du supposé chef de Boko Haram qui a affirmé que les filles enlevées seraient vendues, éventuellement pour des mariages forcés », a déclaré Mme Zerrougui dans un communiqué de presse.

Mme Zerrougui a indiqué qu'elle et la Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits, Zainab Hawa Bangura, la Directrice exécutive d'ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Nqcuka et la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay, avaient contacté le gouvernement nigérian pour l'exhorter à redoubler d'efforts pour assurer la libération de ces filles.

« Dans les jours à venir, je poursuivrai le dialogue avec le gouvernement du Nigéria. Je salue l'engagement des dirigeants du monde et j'appelle la communauté internationale à soutenir le gouvernement du Nigéria dans ses efforts pour retrouver les filles enlevées », a affirmé Mme Zerrougui.

« Chaque enfant, indépendamment de son sexe, ses origines ethniques, son statut social, sa langue, sa nationalité ou sa religion, a le droit à l'éducation et de vivre sans crainte de violence », a-t-elle rappelé.