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Syrie : Amos dénonce deux attentats meurtriers à la voiture piégée à Homs

Un garçon assis devant un bâtiment détruit à Homs, en Syrie. Photo PAM/Abeer Etefa (archive septembre 2012)
Un garçon assis devant un bâtiment détruit à Homs, en Syrie. Photo PAM/Abeer Etefa (archive septembre 2012)

Syrie : Amos dénonce deux attentats meurtriers à la voiture piégée à Homs

La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a vivement condamné deux attentats meurtriers à la voiture piégée dans une rue commerçante de la ville de Homs en Syrie qui ont tué plus de 20 personnes et blessé plus de 100 autres.

Selon Mme Amos, ces attentats rappellent le mépris que montrent les parties prenantes au conflit à l'égard de la vie humaine.

« La violence, la brutalité et les attaques sans distinction contre des gens ordinaires ont lieu depuis plus de trois ans en Syrie, et cela ne choque plus personne », a dénoncé Mme Amos dans un communiqué de presse publié jeudi soir.

Parmi les victimes des attentats, on compte deux volontaires du Croissant rouge arabe syrien qui ont été blessés par la seconde explosion alors qu'ils étaient venus porter secours aux personnes blessées par la première explosion.

« Les attaques contre les civils sont des crimes de guerre et pourraient également constituer des crimes contre l'humanité. L'utilisation de voitures piégées, de barils d'explosifs, de bombardements aériens et de mortiers dans les quartiers résidentiels, sans distinguer entre les cibles civils et militaires sont des violations du droit humanitaire international », a rappelé Mme Amos.

La Secrétaire générale adjointe a souligné que le blocus de villes ou de quartiers entiers comme arme de guerre, le recrutement d'enfants pour le combat, et la violence sexuelle et sexiste contre des filles et des femmes sont des crimes odieux qui doivent cesser immédiatement.

« Il s'agit en effet d'une guerre, mais même les guerres ont des règles. Toutes les parties prenantes à ce conflit doivent immédiatement s'engager à respecter le droit humanitaire international », a indiqué Mme Amos.