Le HCDH appelle le Soudan du Sud à un moratoire sur la peine de mort suite à quatre exécutions
« Nous sommes particulièrement préoccupés par l'accès limité aux avocats pendant les procès, y compris pour ceux qui ont été condamnées à mort », a déclaré la porte-parole du HCDH, Cécile Pouilly, lors d'une conférence de presse donnée à Genève.
Le HCDH a également rappelé que les services de police et des procureurs ne sont pas disponibles sur l'ensemble du territoire national, et même lorsque ceux-ci sont disponibles, ils ne disposent pas les moyens nécessaires pour mener des enquêtes. Des zones d'incertitude dans les procédures légales empêchent aussi parfois le droit à faire appel d'un jugement.
« Dans ces circonstances, les standards requis par le droit international ne sont pas respectées et l'usage de la peine de mort n'est donc pas justifié », a affirmé Mme Pouilly.
L'appel du HCDH intervient suite à des informations qui ont fait état d'au moins quatre exécutions au Soudan du Sud depuis le début du mois. Deux hommes jugés coupables de meurtres ont été pendus à Juba le 12 novembre et autres ont subi le même sort à Wau le 18 novembre.