L'actualité mondiale Un regard humain

Le Premier ministre du Japon appelle la communauté internationale à agir contre la prolifération de l'arme nucléaire

Le Premier ministre du Japon, Shinzo Abe.
ONU/Evan Schneider
Le Premier ministre du Japon, Shinzo Abe.

Le Premier ministre du Japon appelle la communauté internationale à agir contre la prolifération de l'arme nucléaire

S'inquiétant de la prolifération de l'arme nucléaire, particulièrement en République populaire démocratique de Corée (RPDC), le Premier ministre du Japon, Shinzō Abe, a prêché jeudi, à la tribune de l'Assemblée générale des Nation Unies, en faveur de l'élimination totale des armes nucléaires.

Évoquant, en premier lieu, le choix de Tokyo comme ville hôte des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques de 2020, le Premier ministre a affirmé, dans son allocution du débat général de l'Assemblée, « notre obligation de reconstruire l'économie japonaise et de faire du pays une puissance fiable qui travaille pour le bien de l'humanité ».

« Je m'engage ici à faire du Japon une force pour la paix et la stabilité comme il l'a toujours été et même encore mieux », a promis M. Abe, dans la perspective de l'évènement.

Abordant le volet sécuritaire, le Premier ministre du Japon, dont les intérêts nationaux sont fortement liés à la stabilité des mers, a d'abord déclaré que « les changements de l'ordre maritime par la force ou la coercition ne peuvent en aucun cas être tolérés ».

Sur la question du nucléaire, le Japon, « qui a connu les affres de la bombe atomique », se consacre activement au désarmement et à la non-prolifération nucléaire, ainsi qu'à l'élimination totale des armes nucléaires, a déclaré M. Abe.

« Le développement du nucléaire en République populaire démocratique de Corée est donc inacceptable pour le Japon », a poursuivi le Premier ministre, exprimant sa crainte que ce pays ne mette la main sur d'autres armes de destruction massives et exhortant la RPDC à écouter « la voix unanime de la communauté internationale ».

« Le Japon demande également le retour sans condition de tous les ressortissants japonais enlevés par la RPDC », a poursuivi le Premier ministre, précisant que toute normalisation des relations diplomatiques avec ce pays serait inenvisageable, à moins que cette question ne soit résolue.

En conclusion, il a appelé à une réforme « sans délais » du Conseil de sécurité des Nations Unies, soulignant que la détermination de son pays à en devenir l'un des membres permanents n'avait « absolument pas faibli ».