Syrie : l'ONU demande de garantir un passage sûr à Homs et Alep

« Nous sommes extrêmement préoccupées par l'escalade de la violence à Homs et Alep et ses conséquences pour les habitants, sur les plans humanitaire et des droits de l'homme », ont affirmé vendredi la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, et la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay.

2.500 personnes sont en effet prises au piège à Homs, ville qui, selon les médias, est le théâtre de bombardements continus et d'attaques terrestres au moyen de chars d'assaut. La présence de groupes armés de l'opposition dans des zones résidentielles accroît également les risques encourus par les civils.

Les deux responsables de l'ONU exhortent en conséquence toutes les parties à cesser toute action susceptible d'entraîner des pertes en vie humaine et de

garantir un passage sûr afin que les civils puissent quitter la ville et les travailleurs humanitaires de la gagner. Si les négociations continuent, ni le Gouvernement ni les groupes armés n'ont pour l'instant apporté des garanties sécuritaires suffisantes pour les civils et les travailleurs humanitaires.

« Nous appelons toutes les parties à respecter les obligations qui découlent du droit international afin de protéger les civils et de permettre l'accès aux personnes qui sont dans le besoin, où qu'elles soient en Syrie, des organisations humanitaires impartiales, et ce en toute sécurité », ont affirmé Mmes Amos et Pillay.

Les agences de l'ONU et leurs partenaires humanitaires apportent leur aide aux personnes ayant réussi à fuir Homs pour des villages et villes situés aux alentours. Des réserves en nourriture et autres éléments de première nécessité y ont été pré-positionnées afin de pouvoir être acheminées à Homs dès qu'un accès sûr sera possible. Les agences continuent en outre de porter assistance aux communautés qui en ont le besoin à Alep.