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Ban Ki-moon condamne les tueries qui ont fait plus de 50 victimes en Egypte

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
ONU/Eskinder Debebe (Photo d'archive)
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

Ban Ki-moon condamne les tueries qui ont fait plus de 50 victimes en Egypte

Dans une déclaration communiquée hier par son porte-parole, le Secrétaire général se dit gravement préoccupé par l'escalade de la violence en Égypte, alors que la crise politique du pays se poursuit.

Dans une déclaration communiquée hier par son porte-parole, le Secrétaire général se dit gravement préoccupé par l'escalade de la violence en Égypte, alors que la crise politique du pays se poursuit.

Ban Ki-moon est profondément troublé par les tueries qui auraient fait aujourd'hui plus de 50 victimes au cours des manifestations qui se déroulaient devant le siège de la Garde républicaine en Égypte. Le Secrétaire général adresse ses sincères condoléances aux familles des victimes.

Le Secrétaire général condamne ces tueries et lance un appel pour qu'elles fassent l'objet d'une enquête approfondie par des organes nationaux indépendants et compétents, et pour que les responsables de ces actes soient traduits en justice.

Le patron de l'ONU appelle en outre tous les Égyptiens à prendre conscience de la voie précaire sur laquelle s'engage actuellement le pays et à faire tout leur possible pour éviter une autre escalade. Il exhorte une fois encore toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue. Les manifestations doivent demeurer pacifiques et les forces de sécurité doivent respecter strictement les normes internationales.

Le Secrétaire général exhorte enfin tous les Égyptiens et les partis politiques à travailler de manière constructive afin de forger un consensus sur la voie à suivre, par le biais de moyens pacifiques. Il note que, pour que ce processus soit couronné de succès, toutes les parties et toutes les communautés doivent y participer. Les Nations Unies sont prêtes à apporter leur assistance si cela s'avère nécessaire, conclut M. Ban.