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A l'approche des législatives, le Conseil de sécurité exhorte les parties guinéennes à la non-violence

Une femme votant dans le district d'Hamdallaye, à Conakry, la capitale de Guinée, en juillet 2010.
IRIN/Nancy Palus
Une femme votant dans le district d'Hamdallaye, à Conakry, la capitale de Guinée, en juillet 2010.

A l'approche des législatives, le Conseil de sécurité exhorte les parties guinéennes à la non-violence

Préoccupé par l'instabilité qui règne en Guinée, le Conseil de sécurité a déploré lundi les violents incidents qui ont émaillé les manifestations de Conakry, le 25 avril 2013.

Dans une déclaration à la presse lue lundi soir par l'Ambassadeur du Rwanda, qui préside le Conseil de sécurité pour le mois d'avril, ses membres exhortent toutes les prenantes guinéennes à faire preuve de modération et à se conformer à la déclaration conjointe de non-violence signée par les principales parties prenantes guinéennes le 23 avril. Deux jours plus tard, un rassemblement organisé par l'opposition politique avait fait un mort et de nombreux blessés.

Cette déclaration demandait pourtant aux forces de sécurité et aux partisans de tous les partis politiques « de faire preuve de modération et d'éviter toutes les formes de violence, en particulier durant les manifestations politiques, et pour s'engager à résoudre leurs différends par des moyens exclusivement pacifiques », rappelle la déclaration du Conseil.

Ses membres se sont par ailleurs félicités de la déclaration du 24 avril, par laquelle le Président de la Guinée, Alpha Condé, « s'est dit prêt à garantir la transparence et la crédibilité des élections, avec l'appui de la communauté internationale, et s'est engagé à accepter les résultats des prochaines élections législatives ».

Ils s'appuient avec force les efforts de facilitation dirigés par le Représentant spécial du Secrétaire général, Saïd Djinnit, pour permettre la reprise du dialogue politique entre le gouvernement guinéen et l'opposition et demandent à toutes les parties de coopérer étroitement avec lui afin de créer les conditions nécessaires à l'instauration d'un dialogue politique débouchant sur la tenue d'élections législatives « libres, régulières, transparentes et ouvertes à tous ».