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Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes entame sa 54ème session

La Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay.
ONU/Jean-Marc Ferré
La Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay.

Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes entame sa 54ème session

À l'ouverture lundi des travaux de la 54ème session du Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes à Genève, un responsable du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme est revenu sur les évènements marquants de l'année écoulée, notamment la tentative d'assassinat perpétrée par des Talibans contre un écolière pakistanaise.

À l'ouverture lundi des travaux de la 54ème session du Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) à Genève, un responsable du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme est revenu sur les évènements marquants de l'année écoulée, notamment la tentative d'assassinat perpétrée par des Talibans contre un écolière pakistanaise.

« La Haut Commissaire Navi Pillay a publiquement condamné l'attentat contre la jeune pakistanaise Malala Yousufzai, qui militait en faveur des droits des filles à recevoir une éducation. Elle a vivement condamné par ailleurs le viol collectif perpétré, le 16 décembre dernier en Inde, contre une étudiante de 23 ans, appelant le gouvernement indien à prendre toutes les mesures nécessaires pour pénaliser les violences sexuelles et faire traduire les responsables en justice », a rappelé le Directeur de la Division des traités relatifs aux droits de l'homme au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, Ibrahim Salama.

La Haut Commissaire a également plaidé en faveur du maintien de la protection des droits des femmes dans le cadre de l'élaboration de la nouvelle constitution en Tunisie, a rappelé M. Salama, qui a également mentionné la résolution « historique » adoptée en décembre dernier par l'Assemblée générale condamnant les mutilations génitales féminines.

Le représentant a noté que le programme de travail de cette session de la CEDAW était très chargé, avec, notamment, l'examen des rapports périodiques de sept États parties – Angola, Autriche, Chypre, ex-République yougoslave de Macédoine, Grèce, Hongrie et Pakistan.