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Le HCR salue l'adoption d'une loi qui protège les droits des personnes déplacées aux Philippines

Des enfants à Mindanao, aux Philippines, où le typhon Bopha a tué plus d'un millier de personnes et déplacé au moins 800.000 autres.
OCHA
Des enfants à Mindanao, aux Philippines, où le typhon Bopha a tué plus d'un millier de personnes et déplacé au moins 800.000 autres.

Le HCR salue l'adoption d'une loi qui protège les droits des personnes déplacées aux Philippines

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a salué vendredi l'adoption d'une loi aux Philippines qui protège les droits de plus d'un million de personnes déplacées dans ce pays.

La loi, qui doit encore être approuvé par le Président pour entrer en vigueur, fera des Philippines le premier pays d'Asie Pacifique à accorder une protection légale complète contre le déplacement arbitraire et qui garantit les droits des personnes déplacées en accord avec les standards internationaux, et en particulier les Principes directeurs relatifs au déplacement de personnes à l'intérieur de leur propre pays de l'ONU.

« Cette mesure est une étape historique pour la protection des personnes déplacées aux Philippines, ou des dizaines d'années de conflits armés et des catastrophes naturelles ont crées des vagues de déplacements massifs, particulièrement dans la région de Mindanao », a déclaré le porte-parole du HRC, Adrian Edwards, lors d'un point-presse à Genève.

« Selon les estimations, près de 300.000 personnes ont été déplacés à Mindanao pour la seule période de janvier à octobre 2012, à cause du conflit et des catastrophes naturelles », a-t-il ajouté.

Les catastrophes naturelles sont fréquentes aux Philippines. Récemment, en décembre 2012, le typhon Bopha a fait des ravages avec plus de 1.000 morts et près d'un million de personnes déplacées. La Majorité de ces personnes sont toujours sans domicile et ont besoin d'une aide humanitaire.

La nouvelle loi cherche à prévenir les déplacements, et stipule les droits des personnes concernées pendant et après le déplacement. La loi impose également de lourdes sanctions pour des crimes de déplacement arbitraire de civils.