Le Yémen souhaite que le droit international interdise l'abus du droit à la liberté d'expression

Evoquant la vague de colère qui a secoué le monde musulman ces dernières semaines à la suite de la production aux Etats-Unis d'un film dénigrant le prophète Mohammed, M. Hadi a dénoncé l'existence « d'une campagne d'insultes délibérées contre l'Islam et les musulmans, visant à ternir leur image dans le monde et semer la division et l'animosité entre les nations et les religions ».
Relevant que ces comportements sont parfois défendus au nom de la liberté d'expression, le Président yéménite a affirmé que ces défenseurs « oublient qu'il doit y avoir des limites à la liberté d'expression, surtout si cette liberté mène à blasphémer les croyances de certaines nations et à diffamer leurs héros ».
Le Yémen « appelle au respect des religions et des figures religieuses, au renforcement de la compréhension entre les religions et les civilisations et à l'adoption de lois internationales nécessaires pour empêcher la répétition de telles pratiques et de tels abus du droit à la liberté d'expression », a dit M. Hadi.
« Mon pays appelle également à l'expression pacifique des opinions et dénonce la violence et l'incitation à la haine, qui sont contraires aux vraies valeurs de l'Islam », a-t-il souligné.