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Syrie : Ban Ki-moon juge inacceptable la poursuite de la répression

Le Secrétaire général Ban Ki-moon. Photo ONU/Mark Garten
Le Secrétaire général Ban Ki-moon. Photo ONU/Mark Garten

Syrie : Ban Ki-moon juge inacceptable la poursuite de la répression

Le Secrétaire général Ban Ki-moon s'est dit alarmé par la poursuite de la violence et des tueries en Syrie, alors qu'une cessation des hostilités est en principe en vigueur depuis le 12 avril.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit jeudi très alarmé par la poursuite de la violence et des tueries en Syrie, notamment les bombardements et les explosions dans plusieurs zones résidentielles et les affrontements armés, alors qu'une cessation des hostilités est en principe en vigueur depuis le 12 avril.

Ban Ki-moon « condamne dans les termes les plus forts la poursuite de la répression contre la population civile et la violence d'où qu'elle vienne. Cette situation est inacceptable et doit cesser immédiatement », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.

« Le Secrétaire général reste très préoccupé par la présence d'armes lourdes, d'équipements militaires et de membres des forces armées dans les zones peuplées, comme l'ont constaté les observateurs militaires des Nations Unies, ce qui est contraire aux engagements du gouvernement syrien à retirer ses troupes et ses armes lourdes de ces zones », a-t-il ajouté.

Ban Ki-moon « exige que le gouvernement de Syrie respecte ses engagements sans délai », a-t-il encore dit.

Le Secrétaire général rappelle à toutes les parties impliquées, notamment le gouvernement de Syrie, de la nécessité de garantir que les conditions pour un fonctionnement efficace des observateurs militaires des Nations Unies soient mises en œuvre immédiatement, y compris une cessation durable de la violence armée.

Mardi, le Conseil de sécurité avait insisté sur la nécessité de déployer plus rapidement les observateurs militaires de l'ONU en Syrie et de mettre en œuvre le plan de paix destiné à mettre fin à la violence dans ce pays du Moyen-Orient.

Le weekend dernier, le Conseil de sécurité a autorisé l'établissement de la Mission de supervision des Nations Unies en Syrie (MISNUS), comptant 300 observateurs militaires non armés et déployés pendant une période initiale de 90 jours, pour surveiller la cessation de la violence et la mise en œuvre du plan en six points de l'Envoyé spécial des Nations Unies et de la Ligue des Etats arabes, Kofi Annan.

Avant le déploiement de la MISNUS, une équipe avancée de 30 observateurs militaires non armés avait été autorisée à être déployée pour faire la liaison avec les parties et commencer à surveiller la mise en oeuvre d'une cessation de la violence armée.

Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a expliqué mardi au Conseil que 11 observateurs militaires étaient actuellement sur le terrain en Syrie et que le chef de la MISNUS serait déployé d'ici la fin de la semaine, alors que 30 observateurs sont attendus d'ici au 30 avril, et 100 observateurs d'ici un mois.