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L'ONU encourage la Jordanie à poursuivre les réformes

Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Photo ONU/JC McIlwaine
Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Photo ONU/JC McIlwaine

L'ONU encourage la Jordanie à poursuivre les réformes

A l'occasion d'une visite en Jordanie, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué mardi les réformes menées par le gouvernement jordanien et l'a encouragé à poursuivre dans cette voie.

Ban Ki-moon a eu des rencontres séparées avec le Roi Abdallah II, le Premier ministre Awn Khasawneh et le Ministre des affaires étrangères Nasser Judeh dans la capitale jordanienne Amman, a indiqué le porte-parole du Secrétaire général dans un compte-rendu des rencontres.

« La région arabe a une occasion unique de créer l'avenir qu'elle mérite. En ce moment crucial, je suis déterminé à soutenir les pays arabes en transition et les gens qui se battent pour la démocratie, la justice, la dignité, les droits de l'homme et les opportunités économiques. Cela nécessite également d'autonomiser les femmes et les jeunes », a dit le Secrétaire général lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Judeh.

Lors de ces discussions avec les autorités jordaniennes, le Secrétaire général a également évoqué les pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens et a remercié la Jordanie pour ses efforts dans ce domaine. Il a aussi discuté de la situation en Syrie et a remercié les autorités jordaniennes pour l'assistance fournie aux réfugiés syriens qui ont fui la violence dans leur pays.

« Je salue vivement le rôle de sa Majesté le Roi Abdallah et du Ministre des affaires étrangères Judeh. Ils ont facilité ces négociations entre Israéliens et Palestiniens qui ont démarré seulement ce mois-ci. J'espère que cela créera une dynamique pour soutenir ce processus de dialogue », a dit Ban Ki-moon lors de la conférence de presse.

Il a précisé qu'il rencontrerait mercredi les dirigeants israéliens et palestiniens. « Une solution à deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la sécurité a trop tardé. Nous devons tout faire pour briser cette impasse », a-t-il ajouté. « A court terme, il est crucial que les provocations cessent, comme l'a demandé le Quatuor, et que les parties renforcent la confiance et poursuivent ces pourparlers naissants. »